Je suis parfaitement d’accord avec Gérald Noiriel et son collègue, Stéphane Beaud que j’apprécie fort par ailleurs, les sciences sociales « se » doivent d’être critiques afin de faire avancer les idées et la compréhension de l’autre ! Attention, soyons très vigilants par rapport à toutes ces idéologies qui sont de moins en moins souterraines !

Je n’ai jamais trouvé de justification scientifique fiable à l’emploi du mot « race » pour qualifier les différences entre les êtres humains. Les journalistes de votre antenne utilisent souvent ce mot. Pour moi il n’y a qu’une  » race », celle des êtres humains faite d’une foule de différences par forcément aussi évidentes à voir que la couleur de peau. C’est ce que j’essaie de dire à mes enfants. Quand j’entends ma radio préférée utiliser ce mot selon moi de manière erronée ça pose des questions. Merci de m’éclairer.

Pourquoi continue-t-on à utiliser le mot race et ses dérivés en parlant des humains, alors que la génétique a démontré qu’il n’y a qu’une seule race humaine ? Quelle pédagogie pour faire passer ce résultat scientifique fondamental auprès des populations ?

Je croyais que les « races » n’existaient pas. Si oui, c’est quoi une race ?

Je ne comprends pas l’emploi du mot race quand il s’agit de parler d’humains Pouvez-vous m’expliquer ? Merci

Juste pour demander de ne plus utiliser le terme de race qui n’a aucun fondement génétique. Ethnie serait plus approprié et l’étude sur la classe sociale donc pas de la race.

Je prends l’émission en route et je n’ai donc pas toutes les données mais j’avoue que je suis très étonnée d’entendre parler de races… Nous sommes, nous humains, tous de la même race !

Qu’est-ce que tous ces scandales raciaux nous apportent demandent vos invités. Mais quelles perspectives offrons-nous à nos enfants qui sont quotidiennement renvoyés à leur couleur de peau au détour de chaque conversation ? Ma fille fait partie de ces jeunes, brillants, diplômés (classe prépa etc) victime régulièrement de remarques racistes, clichés, qui la blessent et l’enferment. Comment s’étonner que ces jeunes cherchent à poser une réflexion autour de ces sujets, cherchent des solutions politiques, même s’il y a des maladresses ?

Merci messieurs Noiriel et Beaud pour vos réflexions et vos paroles. Je vais m’empresser de lire votre livre pour m’imprégner de cette distance qui manque tant actuellement.