Lors de la présentation du journal ce mercredi, votre journaliste citant le vaccin russe a parlé de Spoutnik « cinq », Or je crois qu’il s’agit de Spoutnik « V » lettre V comme Vaccin. Je suis par ailleurs très attachée aux informations telles qu’elles sont diffusées sur votre antenne.

Est-il possible de diffuser auprès des journalistes qu’il faut parler du vaccin russe sous le terme de spoutnik 5 et non de spoutnik v (lettre v). Encore une fois ce matin dans la matinale votre journaliste l’a dit.

Je suis toujours très surpris par la quantité de médecins qui intervient quotidiennement sur les antennes.
Certes, ce sont probablement les médias qui ne cessent de les solliciter, mais je ne comprends pas comment ces praticiens, qui n’arrêtent pas de nous dire, à juste dire, que le système de santé est surchargé, trouvent le temps de courir les plateaux télé ou radio ? Jusqu’à des médecins réanimateurs !
Par ailleurs, ces praticiens ne cessent de se contredire les uns les autres, mais toujours avec des formules choc et toujours péremptoires. Ainsi, avant-hier, on a entendu à la fois que ne pas confiner serait une catastrophe et que le confinement serait une catastrophe (pas par la même personne heureusement). Les auditeurs n’y comprennent plus rien et les médecins se décrédibilisent. De grâce, qu’ils soient plus mesurés et qu’ils n’oublient pas que la médecine n’est pas une science exacte !

La situation sanitaire est à nouveau critique. L’exécutif vient de renforcer les mesures en limitant les entrées sur le territoire et la fermeture de grands centres commerciaux. Quid des selfs et cantines d’entreprise où les gestes barrières sont très limités (pas de masque, distanciation inexistante) ? Quid de la permission de se rendre dans un autre foyer que le sien (juste une recommandation de six adultes maximums comme pour les fêtes) : des familles, voisins ou groupes d’amis se retrouvent les samedis et dimanches midi et après-midi sans obligation de geste barrière. D’autant qu’en hiver, ces (petits) rassemblements se font la plupart du temps dans les maisons et appartements sans grande aération. Ce sont donc les deux seules situations où nous n’avons pas nos masques car il n’y a pas d’interdiction donc les Français en profitent et le virus aussi… Avant un confinement pourquoi ne pas fermer les restaurations collectives adultes et interdire la venue d’autre personne dans son foyer ?

Juste mon témoignage. Je suis à la retraite depuis quelques mois. Je me retrouve sans contacts alors que j’en avais à longueur de journée. Toutes les associations auprès desquelles j’avais prévu de m’engager ont suspendu leurs activités. Je vis seule et malgré mes centres d’intérêt je ne vois plus pourquoi je continuerai à vivre. Isolement, perte de sens, aucun projet. Gêne d’en parler aussi car je ne suis heureusement pas confrontée à des difficultés financières alors que beaucoup de personnes cumulent…

Je suis scandalisée que l’on laisse partir les gens en vacances. On parle de variants beaucoup plus contagieux, qu’est-ce qu’on cherche ??? Et pas un opposant politique n’aborde ce problème, ce n’est pas politiquement correct d’obliger les gens à passer ses vacances chez soi ??? C’est honteux !
On est déjà des millions à ne pas pouvoir travailler, vivre normalement, à faire des efforts, et ça va servir à rien !?

Les vacances arrivent et comme vous le disiez au journal ce matin : « mer ou montagne pour les vacances ? », ce qui évoquent des déplacements … Pourquoi ne pas éviter (interdire) ces déplacements touristiques afin d’éviter la propagation du virus dans les zones peu touchées ? Plutôt que de laisser faire, et tester tous nos enfants à la rentrée ?

Il y a des personnes dont vous oubliez de parler, ce sont les enseignants. Ma fille, professeur de français dans un collège est épuisée et proche d’un burn-out par toutes les contraintes, l’anxiété et l’énervement des élèves.
Elle se dit prête à abandonner ce métier qu’elle aimait jusqu’à présent.

Avez-vous conscience de l’état moral de la population, alors que l’on fait peur à tout le monde depuis un an ? Pourquoi parler des variants, un virus mute en permanence ? le traitement ne diffère pas en fonction du variant.
Pourquoi ne pas parler de prévention (carence diverses, malbouffe) ? Pourquoi avoir une communication inquiétante en permanence ?

Ne pensez-vous pas que nous ne prenons pas suffisamment au sérieux l’arrivée des variants ? Nous savons qu’ils sont présents et plus contagieux et ne peuvent donc que faire flamber l’épidémie. Au Portugal si la situation est dramatique parce qu’ils ont les 3 variants.

Nous avons des soucis d’une population habituée à son confort. Nous sommes majoritairement des générations qui n’ont heureusement pas connu de guerres. Les jeunes pourraient être sur le front s’l y en avait une actuellement. Nous ne vivons pas dans des zones où il y a aujourd’hui même des massacres, des génocides, des attentats terroristes qui sont passés sous silence car les médias sont accaparés par la pandémie. Les ressortissant LGTB ne vivent pas dans un pays où ils risquent la peine de mort. Pour la plupart d’entre nous, nous mangeons à notre faim et sommes logés décemment.
Et l’impact de la pandémie est en grande partie lié au manque de rigueur d’une partie de la population. Nous avons tous été bousculés lors d’un marché, dans une queue de supermarché, nous avons tous vu des tables de restaurant distant de moins d’un mètre après le premier confinement et des gestes peu conforme avec les précautions d’hygiène dans ces mêmes restaurants, nous voyons tous des vendeurs en boulangerie qui manipulent les denrées vendues et l’argent sans prendre de précaution – je lave les pièces de monnaies en rentrant chez moi.
Brefs arrêtons de nous plaindre, soyons réellement précautionneux et avançons.

On entend en ce moment les anciens nous dire que nous ne sommes pas en guerre afin de minimiser les difficultés notamment psychologiques rencontrés par les plus jeunes.
Je souhaiterais savoir ce que pensent vos invités de cette façon de relativiser. Est-ce une bonne façon de faire ?
D’autre part, est-ce que les dégâts psy causés par cette crise sont comparables à ceux consécutifs à une guerre ? est-ce vraiment infime comparativement ?

Hier nous étions avec nos petits-enfants et nous avons constaté leurs souffrances. L’école en rajoute car le si peu de cours dont ils peuvent bénéficier en présence, ces temps servent à les évaluer « parce qu’il faut des notes sur les bulletins »
Vous parlez de donner du sens : rien à l’école n’a de sens pour eux et leurs parents. Merci pour vos émissions

Le problème ne serait-il pas que tout le monde est impatient de revenir au monde d’avant, alors que l’on sait que la solution pour sauver le monde est de ne pas recommencer les erreurs du passé ?

Dans l’émission, il est beaucoup question de la durée de la pandémie qui n’en finit pas, d’absence de perspectives dans l’avenir, de perte de sens, etc.…mais on ne parle pas de ce qui dicte cette situation, à savoir la mort possible pour les contaminés.
La mort est désormais là dans nos vies, et non remise aux calendes grecques.

Est-ce-que le fait d’être en hiver ne joue pas aussi ? Peut-être que notre moral va « tout naturellement » s’améliorer avec l’arrivée des beaux jours ?

J’ai écouté votre émission sur la dangerosité des vaccins contre la Covid et j’ai bien saisi leur innocuité. Ce qui me questionne, c’est la pertinence de me faire vacciner. Non pas que je sois un farouche anti-vaccins. Si, comme on l’entend, le vaccin n’empêche pas de laisser pénétrer le SARS-COV2 dans l’organisme, mais qu’il évite seulement de développer des formes graves : est-ce que moi (38 ans, à priori en bonne santé) je présente un intérêt particulier à me faire vacciner ? Est-ce que, si je me fais vacciner, je peux toujours être infecté ? Et, dans ce cas, transmettre le virus ? Autant que si je n’étais pas vacciné ou dans des proportions moindres ? Sur la même durée ou pas ? Bref, si je me fais vacciner, cela a-t-il une incidence sur la pandémie ou non ?

Si nous n’avons pas assez de vaccins, pourquoi ne pas développer les tests sérologiques pour déceler ceux et celles qui ont acquis des anticorps au covid19 qu’ils ont contracté de manière symptomatique ou asymptomatique et ainsi proposer uniquement le vaccin à ceux et celles qui n’ont pas acquis ces anticorps.