Radio France célèbre les 100 ans de la radio à l’occasion de l’opération spéciale « Fête de la radio » du 31 mai au 5 juin

La radio fait partie de notre patrimoine, de notre histoire, de notre quotidien.
A la fin du mois de mai la radio fête ses 100 ans et à cette occasion vous pouvez nous écrire pour témoigner de ce que ce média représente pour vous, dans votre vie de tous les jours, quel moment de radio vous a marqué, ému ou bouleversé.

Que vous soyez auditeurs de France Inter, Franceinfo, France Bleu, France Culture, France Musique, FIP ou Mouv’ dites nous, en trois lignes ou en dix pages, quel est votre lien à votre station ! Nous vous lirons avec un réel plaisir.
Des messages seront publiés sur le site de la médiatrice, en étant anonymisés, afin de les partager avec toute la communauté des auditeurs de Radio France, les journalistes, les producteurs, les réalisateurs, les techniciens et l’ensemble des collaborateurs de la Maison de la radio et de la musique.
Une adresse pour nous écrire votre témoignage :


Le 20 janvier 2020, Roch-Olivier Maistre, président du CSA, lançait l’idée d’une grande fête de la radio pour permettre aux Français et à l’ensemble des stations de radios de métropole et d’Outremer de célébrer ce média du cœur, qui fait partie du quotidien de chacun. Grâce à la mobilisation de tous, cette idée est aujourd’hui devenue réalité. Le CSA et l’ensemble des radios partenaires sont aujourd’hui heureux d’annoncer que la première « Fête de la radio » se déroulera dans toute la France à partir du 31 mai 2021.


Pendant une semaine les radios et les auditeurs pourront revivre l’histoire de ce média qui fête cette année le centenaire des premières émissions radiophoniques depuis le site de la Tour Eiffel, les 40 ans de la libération de la bande FM et l’accélération du déploiement de la radio numérique terrestre (DAB+).


Cet anniversaire sera en effet l’occasion de mieux faire connaître tous les atouts de la technologie numérique « DAB+ », qui ouvre un nouvel horizon à ce média. La radio en DAB+, c’est en effet : une offre élargie, gratuite et illimitée ; une qualité de son inédite ; une diffusion plus stable et une écoute en mobilité plus confortable, libérée du souci des changements de fréquences.

Afin de retracer les évolutions d’un média résolument tourné vers l’avenir et commémorer son histoire, le CSA et l’ensemble des acteurs du secteur se mobilisent pour faire de cette première édition un succès. Journées portes-ouvertes, émissions en direct et en public , programmations spéciales consacrées à la grande histoire de la radio, découverte des coulisses et des métiers de la radio… une multitude d’initiatives et de rendez-vous destinés à tous les publics seront proposés.


Le site internet « Fête de la radio » sera mis à disposition du grand public afin de tout savoir sur cet événement et de permettre à chacun de savoir quelles initiatives sont organisées près de chez lui.
Communiqué de presse Radio France

Un peu d’histoire

ARCHIVES-RADIO-FRANCE-CONSTRUCTION MAISON DE LA RADIO

Plongez dans la mémoire de Radio France et retrouvez l’histoire de la radiodiffusion de service public, de ses chaînes, de ses formations musicales, de son bâtiment…


Lire les témoignages :

La radio me tient compagnie toute la journée…je l’ai découverte quand, opérée de l’appendicite à 10 ans, ma mère m’a apporté 1 petit poste radio pour me divertir et grâce auquel j’ai découvert la voix d’Eve Ruggieri qui me racontait l’histoire…je n’ai pas décroché depuis ! et surtout de France Inter que je bénis car les gens s’écoutent, m’écoutent sans être sans cesse coupés par de la pub

Je vous adresse ce message pour évoquer ma Grand-Mère à je pense très souvent en écoutant France Inter qui a toujours fait partie de ma vie. J’ai eu 60 ans récemment. Il y a plus de 50 ans à cause de contingences familiales ou plutôt grâce j’ai vécu mes premières années avec Mamy Jeanne qui m’a initiée à cette écoute radiophonique quotidienne. Et particulièrement lors du déjeuner durant lequel je prenais mon entrée avec Roger Lanzac et le jeu des 1000 francs, le plat principal avec les informations et le dessert avec le feuilleton radiophonique « Noëlle aux 4 vents ». France Inter est MA Radio, je le dis avec beaucoup d’émotion car j’ai la prétention de croire qu’elle a contribué à la construction de mon identité. Pour Mamy et pour moi je vous en remercie!! 

Bonsoir, dans le cadre de l’anniversaire des cent ans de la radio aujourd’hui, je voudrais signaler une émission qui nous a beaucoup plu dont la voix nous a enchantés. Il s’agit de l’émission « Les nuits du bout du monde » avec la voix inimitable de Stéphane Pizella ! C’était un moment envoûtant le dimanche soir si mes souvenirs sont exacts. Merci infiniment pour ces émissions magnifiques !

Toute la jeunesse, toute une vie en compagnie de la radio française. Ça a commencé en janvier 1963, j’étais un tout petit garçon au Togo où je suis né. C’est l’ORTF qui nous annonça depuis Brazzaville, nous annonça l’assassinat du Président Sylvanus Olympoi au Togo. Mes amours avec la radio française commencèrent sur cette crête. Puis j’ai, des années durant des années 1963 aux années 1970, écouté assidûment, tous les jours le concert des auditeurs de Radio Brazzaville, la voix de Joseph Kaba raisonne /résonne toujours en moi. Le premier bien que j’ai acheté avec mon premier salaire de professeur des lycées du Togo, ce fut un joli poste transistor. L’édition complète du journal parlé tous les jours a marqué mon temps, le week-end, pas une seconde de L’oreille en coin ne l’a échappé. Puis, je choisis d’immigrer en France ou je vis depuis 45 ans…. Comme pour me rapprocher de la source. Tous les jours, jamais je ne manque au journal de 7 heures, de 13heures et l’édition de 19heures. Que sont devenus Claude Marthe Bernard, Jean Luc Hess, Patrick Bertin (Au sommaire ce soir) … Et un qui présentait la revue de la presse qui parla un jour de « Raymond Barre Fouroux… ». Ma vie, toute une vie, c’est au rythme de Radio France. Hélas, je ne suis devenu qu’un écrivain et historien, jamais je n’ai pu devenir journaliste sur France Inter !

Ce message est adressé à tous les professionnels de France Inter, quelle que soit leur fonction, qui contribuent à en faire tous les jours, 24h sur 24h, une radio publique de grande qualité. J’ai 63 ans et je suis un très fidèle auditeur depuis au moins …40 ans. J’ai vécu à Berlin de 1981 à 1984 et j’écoutais bien sûr ma radio préférée. Pour l’anecdote, avec un copain français, j’enregistrais sur cassettes « Le Tribunal des Flagrants délires ». Je pense ce soir (mardi 1er juin), alors que j’écoute en direct l’hommage rendu aux 100 ans de la Radio, les grandes voix disparues qui m’ont accompagné au fil de toutes ces années : Chris, Macha, Jean-Louis, José, Jacques, Isabelle, Claude … et bien d’autres encore. A vous, qui êtes aux manettes aujourd’hui, je souhaite plein de bonnes choses dans votre vie professionnelle et personnelle. Et je garde, bien évidemment L’OREILLE EN COIN !, à l’écoute de France Inter. Bien à vous.

Merci, merci, merci ! 
Formidable journée d’écoute, souvenirs et bonheur des retrouvailles. 
Plein de cerises sur le gâteau et en particulier la plus savoureuse : entendre Jean-Luc Hees présenter le journal de 13h. 
Je déguste…Aujourd’hui c’est la fête !

J’ai 65 ans, je n’ai aucun oubli (pour l’instant) de toutes les émissions de FI…que nous écoutions à la maison en boucle : quand on se levait on allumait la vieille radio en bois la lumière … Quand je pouvais j’organisais mes journées en fonction des émissions (les flagrants délire, Pierre Bouteiller, bien sûr Radioscopie, le pop club etc.…) Merci de m’avoir aidée à me cultiver… et de continuer grâce au « replay » quand je ne peux faire autrement .. MERCIIIIIIIIIIII SVP, continuez, sans pub (même si je comprends l’enjeu €€€€ !) Merciiiiiiiiiiiiiiiiii 

Mon meilleur souvenir radio, c’était au lycée pendant mes trois années d’internat. Nous étions dans un dortoir à l’ancienne (80 lits dans la même pièce) et à l’extinction des feux, nous sortions nos walkmans et écoutions de la musique ou la radio. 
J’étais sur Skyrock et j’écoutais Maurice. Parfois j’entendais au fond du dortoir un rire en même temps que le mien et dans la nuit noire je savais qu’on écoutait la même chose.

Je prends l’émission en cours . Cette journée de célébration de la radio est parlante pour moi. J’aurais voulu parler de Kriss et de ses portraits sensibles… France Inter m’accompagne depuis l’enfance. Je ne sais pas si la voix de Kriss a été évoquée mais pour moi sa voix son humanité ses portraits resteront ancrés… Merci!!

A l’occasion de son émission sur les voix de radio, je voulais témoigner de la façon dont les voix radiophoniques nous ont portés pendant le premier confinement. Alors que le monde s’effondrait, que tout allait fermer, les écoles, les magasins, le travail en suspens… Il est resté la radio. Je me souviens de mon émotion à entendre encore la voix de Fabienne Sintes nous raccrocher au monde, à la normalité, et elle partageant le même étonnement, le même doute, la même inquiétude. Un immense merci à elle et aux autres, nous sommes nombreux je crois à faire comme une famille autour du poste de radio.

La nuit du 20 au 21 Août 1968 j’ai écouté la radio qui annonçait l’invasion de Prague par les Russes Nous remontions de nuit de Montélimar vers la région parisienne Et toute la nuit nous avons écouté cet épisode historique.

Aujourd’hui, juste avant d’arriver au travail, j’ai entendu la voix d’Yvan Levaï. Je l’ai reconnue instantanément, et d’innombrables souvenirs sont remontés à ma mémoire… Quelques heures plus tard, sortant du travail, j’ai allumé la radio, et entendu Jean-Luc Hees. Je l’ai reconnue à la première syllabe, et toute ma jeunesse est réapparue dans ces quelques syllabes. La voix, les voix, ce sont les musiques de ma mémoire. Je suis incapable de reconnaître un humain quand je le croise, mais je reconnais une voix de ma jeunesse…

Merci pour ces émissions sur les 100 ans de la radio et surtout de nous faire entendre à nouveau des voix qui ont jalonné notre passé. Il y en a une, de voix, que j’ai beaucoup appréciée : celle de Stéphane Paoli pour la matinale. C’était une entrée en matière dans la journée dont j’ai goûté le ton, le sérieux mêlé d’enthousiasme et cette conviction toujours renouvelée. Je ne sais ce qu’il est devenu. Merci à lui !!!! 
Maintenant il y a bien des émissions qui m’accompagnent sur France-Inter principalement avec en premier Augustin Trapenard mais aussi France-Musique et un peu moins France-Culture. Oui, Eve Ruggieri a bin raison de dire qu’avec la radio, on se sent libre mais aussi en tellement bonne compagnie. Mille et un mercis ! 

Bientôt 69 ans pour moi, un exemplaire des auditrices de France Inter : enseignante à la retraite ! Mon premier souvenir de radio : Les maîtres du mystère, une chaise tirée près du « poste » pour tout entendre ; puis l’Oreille en coin (entendre le générique me met le sourire aux lèvres), Kris, Gérard Sire (quelle voix !), José Artur, Bernard Lenoir, la programmation musicale de Djubaka… J’arrête l’énumération, la famille est trop grande ! Merci à tous ceux qui sont passés par mes oreilles ! Quel plaisir d’entendre la voix d’Ivan Levai, ce matin ! Merci aussi à tous ceux qui m’accompagnent aujourd’hui… Longue vie à France Inter !

Ecoutant comme tous les jours avec un plaisir renouvelé Le Téléphone Sonne, je souhaitais vous témoigner mon affection et ma reconnaissance pour la qualité de vos programmes, dont le caractère précieux m’a tellement apporté depuis de nombreuses années, et en particulier dans le contexte sanitaire depuis mars 2020. Je souhaitais aussi vous dire l’importance qu’a pour moi la voix à travers les ondes : au-delà d’incarner une véritable présence animée, elle porte du sentiment et aide à vivre, tout simplement. Pour cette raison vraisemblablement, ai-je pu tomber un jour follement amoureux de la voix d’une animatrice du réseau France Bleu, cette animatrice m’a fait l’honneur de devenir mon épouse ! Bonne soirée et excellente continuation à vous, et bon et heureux anniversaire à la radio !

Un grand merci pour cette journée. Presque 34 ans que les voix de France inter rythme une grande partie de mes journées. Depuis bébé en passant par l’adolescence avec les trajets pour aller à l’école et maintenant sur mon exploitation agricole pour m’aider à faire pousser de beau fruits et légumes. Toutes ces magnifiques voix font partie de ma vie, quelques jours sans et un véritable manque se crée. Avec à chaque voix une heure de la journée. Ça s’appelle la France Inter dépendance, une dose de voix et ça repart.

1970 ; une odeur de Blédine, celle des crêpes qui frémissent dans la poêle ; une fin de journée d’hiver. Assis sur les 1ères marches de l’escalier qui montait à nos chambres, j’initie Éric, mon frère, à faire des bulles avec un Malabar. Maman monte le son de la radio c’est le générique de Radioscopie ; Jacques Chancel je stoppe toute activité j’aime la musique de son générique ; je suis captivée par le son de sa voix ; j’ai 5 ans ; je mange une crêpe au sucre, je bois un bol de Blédine, et ce générique deviendra 40 ans plus tard la sonnerie de mon téléphone. Merci Monsieur Chancel

Bonjour Fabienne,
Ce petit message pour dire que j’ai 70 ans comme Pierre Weill ou Jean-Luc dont je viens d’avoir le plaisir d’entendre à nouveau la voix chaude et le générique. Je dois quasiment tout à la radio que j’écoutais enfant (fille unique) pendant que mes parents parlaient entre eux de leur travail. J’ai ainsi eu très jeune une conscience politique de gauche grâce aux reporters de Radio Luxembourg qui suivaient les évènements d’Algérie : Jean-Pierre Farkas, Christian Brincourt. J’avais l’impression d’habiter en Algérie et j’étais pour l’indépendance. Grâce à la radio, le soir, j’ai écouté et aimé Les misérables, Les mystères de Paris, Michel Strogoff etc. si bien interprétés que je ne les ai ensuite jamais lus. J’ai quitté RTL quand je me suis mariée (trop de pub) pour France Inter et je m’y suis tout de suite sentie chez moi : Caudoux et Garetto, Daniel Mermet qui révolutionnaient les ondes. Jean-Louis Foulquier, Dominique Blanc-Francard, Claude Villers, José Arthur animaient nos soirées. Et le dimanche, cette animatrice dont le nom m’échappe (son vrai prénom était Corine) et qui est morte jeune, tous ses auditeurs lui ont rendu un hommage vibrant mais gai… J’ai un poste de radio dans toutes les pièces et dans la voiture, toujours réglé sur France Inter qui est mon amie, ma compagne. Merci pour tout. Continuez …

Je suis heureux d’avoir entendu la voix de Jean-Luc Hees. Il a évoqué Joe Cocker. J’ai assisté à un concert de ce chanteur à Sheffield en 1990, à 1 km de son lieu de naissance dans une salle d’environ 500 places. Pour une star internationale c’est rare. Il venait voir les copains. J’étais au 2ème rang avec une amie. 12£ la place, 12£ la prune que j’ai prise parce que ma voiture était mal garée. Moment super, je suis retourné le voir à Caen avec une autre amie (200km aller). Merci à Jean-Luc Hees d’être revenu. J’ai 55 ans, il y a 55 ans que j’écoute France-Inter. Mon fils de 12 ans accourt pour le jeu des 1000€ et râle quand les candidats répondent avant lui. Merci à tous pour la qualité de vos émissions. Bon, j’ai une préférence pour Éva, Rébecca et Léila. C’est normal docteur ? 

Voici bien une cinquantaine d’années que cette radio m’accompagne… et me suit dans toutes les pièces. Merci Internet, à présent elle me suit en voyage !
Je me souviens… Je pourrais faire un inventaire à la Perec. Claude Villers qui m’a accompagnée tous les soirs, particulièrement à la découverte de la Bretagne en 1976. Quelle voix envoûtante…
Je me souviens aussi de Françoise Dolto, que j’écoutais religieusement alors que je tentais d’éduquer notre fille… ça lui a bien réussi, d’ailleurs ! Elle écoute France Inter…
Et le tribunal des flagrants délires !
Et le jazz avec Pierre Bouteiller, Julien Delli Fiori, qui m’enchantaient. Grâce à eux, la correction des copies de mes élèves était un peu plus légère.
Et Carrefour de Lodéon, puis la brillante Elsa Boublil…
Et tous les journalistes et chroniqueurs, sérieux ou humoristes, qui informent sans démagogie. Le regard aigu de Claude Askolovitch sur la presse, ce qu’elle révèle de notre société…
Je pleure encore oncle Bernard…
Aujourd’hui encore le silence se fait chez nous quand parlent Sophia Aram, François Morel, Alex, Tanguy, etc. Ils font partie de la famille.
Enfin, le jeu des mille francs, des mille euros… Juste après un tour dans les régions des Carnets de campagne…
Indispensable France-Inter !
Oh ! La souffrance les jours de grève….
Mon mari et mes enfants ont cherché une radio qui ne capterait que France-Inter… car oui, un seul bouton du volume suffirait !

Merci de vos émissions qui célèbrent les 100 ans de la radio. J’ai 60 ans dans quelques jours et je suis une fidèle auditrice de France Inter depuis l’âge de 17 ans. Quel plaisir de retrouver les voix familières qui ont animé votre antenne au fil des années. Continuez dans votre esprit de qualité, de diversité et sans oublier cette dose de « politiquement incorrect » qui fait votre signature unique.

Souvenirs nombreux et souriants : « Le tribunal des flagrants délires » !
De Villers, Desproges et … Luis Rego !
Je n’ai encore pas entendu l’évocation de cette émission déjà « transgressive » de plein de façon !
Mon poste de radio n’a que trois « boutons » : France inter, France Musique et … RFI.
Bon anniversaire et bonne continuation dans l’accompagnement à distance de tant de choses que vous ne pouvez imaginer !

La radio, mon plus ancien souvenir avant mon acquisition de la parole…un flash…dans une chaise haute, seule quelques instants, je fus fascinée par la grosse boîte juchée sur une étagère, d’où sortaient des sons, des voix et de la musique…c’était la TSF. Plus tard elle fut l’accompagnement sonore des repas familiaux, pas toujours très drôle quand c’étaient les informations et qu’il fallait se taire. Mails il y avait aussi Zappy Max, « Ça va bouillir », les chansonniers, les émissions sur les phénomènes paranormaux, les réclames qui m’amusaient. La radio, c’était l’amie invitée d’office. Elle est restée ma compagne fidèle et a pris encore davantage de place depuis ma retraite. Je la fais venir quand je suis seule, quand je ne joue pas de musique. France Musique rythme ma journée, je « regarde » un peu France Inter le soir. Elle s’est toujours insurgée contre l’entrée d’un poste de télévision et a gagné !

Je vis avec/grâce à la radio depuis enfant. Je me souviens que le « papa noël » m’avait fait un super cadeau quand j’étais à l’hôpital en m’offrant un radio-réveil (plus de problème de piles (à l’époque). Ensuite, je suis devenu accro à la radio. Puis je suis arrivé à Saint-Etienne et j’écoutais « Là-bas si j’y suis » puis « Synergie »… Je me souviens de la première fois où j’ai entendu parler d’internet (chez José Arthur dans le Pop Club. Aujourd’hui, je suis technicien informatique. Que de « bons » souvenirs. Depuis que j’ai eu des problèmes de santé, je suis mal-voyant entre autres (hémianopsie) et j’apprécie surement encore plus un média comme la radio. Aujourd’hui, je podcaste beaucoup de chroniques humoristiques surtout (au chômage, j’aurai le temps de les écouter en direct mais bon…) J’ai découvert quelques podcasts très intéressants sur votre antenne.

Nous fêtons les 100 ans de France Inter. Moi je voudrais rappeler le souvenir que je garde de Daniel Hamelin. En 1970, mon chéri lui avait adressé une lettre pour lui dire qu’il venait d’être papa. En retour, j’ai reçu un énorme bouquet de roses rouges. Merci à tous.

Ce médium a longtemps été le favori des Français. On connaît son importance lors de la dernière guerre mondiale, rappelons que Pierre Dac a été un des principaux animateurs de Radio Londres et sa réponse à Philippe Henriot le speaker de la radio collaboratrice « Radio Paris » est restée célèbre. 
Elle est rentrée assez tard chez les gens modestes, je me souviens de notre premier poste à lampes, un Philips, acheté vers 1955, il avait coûté à mon père environ 3 mois de salaire (Il fonctionne encore bien)! L’antenne était un grand ressort tendu à travers toute la pièce. Le nombre de stations était déjà très grand, mais les plus écoutées étaient Radio Luxembourg, et la Radio Nationale. Les jeux et les feuilletons font fureur. Les plus célèbres jeux étaient « Quitte ou double », encore connu de nos jours », dans cette émission de Radio Luxembourg, le candidat pouvait garder son gain et s’en aller ou doubler ce gain mais au risque de tout perdre s’il tentait la question suivante. Un des gagnants les plus célèbres a été l’abbé Pierre avec 512.000AF (800 euros) en 1952. Le record a été de 32.768.000F (55.000 euros). Un autre était 100 francs par seconde animé par monsieur Champagne, le concurrent gagnait 100 AF toutes les secondes en répondant à des questions ,mais il pouvait être éliminé à tout instant par un « événement extérieur » inconnu de lui et qu’un reporter situé en ville était chargé de contrôler(Par exemple le passage d’une voiture blanche devant une statue précise !),le suspense était entretenu avec beaucoup de science. Les feuilletons étaient aussi très prisés, le plus célèbre étant la famille Duraton en diffusion quotidienne (avec Jean Carmet), il y avait aussi « Zappy Max » et ses démêlées avec un criminel nommé « Le tonneau ». Un jeune garçon, nommé Rodolphe a aussi été le héros d’un long feuilleton avec l’animateur Marcel Fort. Il y avait aussi le « Tribunal Boldo Florine » où le lampiste Le Guignon était systématiquement condamné sans raison valable, Raymond Souplex et Jeanne Sourza ont eu leur heure de gloire avec « Sur le banc » une histoire de clochards sympathiques. Il y avait aussi « L’inspecteur Vitos », une série policière du Samedi soir qui a duré très longtemps. Enfin il y a eu « Signé Furax » qui s’est installé sur Europe N °1, après un passage sur la Radio Nationale, et, là, c’était la folie, la France entière était captivée par ce feuilleton de Pierre Dac et Francis Blanche qui reste encore de nos jours un cas d’école. 
Sur la Radio Nationale, chaque soirée était thématique, théâtre, chansonniers, policier, le masque et la plume, etc… 
Dans les années 60, la radio va considérablement évoluer sous l’impulsion de « Europe N°1 » qui lui donne un ton neuf. Le feuilleton « Signé Furax », sur cette station, sera d’ailleurs une réussite totale, songez qu’un Président du conseil (L’équivalent de notre premier ministre actuel), annonce à la tribune de l’Assemblée Nationale, qu’il doit rentrer chez lui pour écouter la suite du feuilleton ! L’humour aura d’ailleurs une grande place à la radio avec des pointures comme Jean Yann (Qui passera dans les 3 grandes radios) et Jacques Martin. Après Furax, Francis Blanche sera une vedette incontournable avec ses canulars téléphoniques hilarants (il existe des disques, dont un avec la formidable histoire du dépanneur d’ouvre boîte). Il fera également un sketch fabuleux avec Pierre Dac « Le sahr Rabindrana Duval ». Ses émissions avaient des titres loufoques du genre « Les kangourous n’ont pas d’arêtes », ou « Qu’est-ce qu’on peut faire un dimanche matin avec un temps pareil, tiens, mets donc la radio, au moins y’a d’la musique »! 
Les jeux de midi sont aussi très prisés avec Pierre Bellemare et les frères Rouland, Jacques et Jean Paul. 
Il y a aussi des jeux publicitaires : Bartisol, un apéritif, offre une prime pour chaque capsule détenue par une personne choisie au hasard dans la rue et qui aura identifié « L’homme des vœux Bartisol, les gens avaient tous des capsules dans leur poche ! Un autre jeu, dont j’ai oublié le « sponsor » consistait à compter les secondes, sans regarder de montre, si ce comptage correspondait à celui de la montre du reporter, la personne se voyait remettre une belle somme d’argent. 
La radio Nationale aura aussi ses incontournables vedettes, telles que José Arthur, Gérard Sire ou Claude Villers (Marche ou rêve, le tribunal des flagrants délires…), il y a aussi les émissions vedettes comme « Le jeu des mille francs », « Le masque et la plume » et l’excellente « Oreille en coin », qui durait toute la journée du dimanche. 
Du côté musique, il y aura l’inoubliable « Salut les copains », émission où se succéderont, sous la houlette de Daniel Filipacchi, toutes les vedettes de l’époque : Sylvie, Françoise, Johnny, Richard Anthony, etc… 
Anecdote : il y a eu un essai de radio stéréophonique dans les années 66/67 entre RTL et Europe N°1, ou, pour un soir seulement, le même programme a été diffusé sur les 2 stations simultanément. Cette opération n’a jamais été renouvelée. 
Un événement va bouleverser le paysage radiophonique, c’est l’apparition de la bande FM, avec toutes ses radios locales et nouvelles. Les radios thématiques se multiplient, pour les plus jeunes, pour les moins jeunes ; les religions, les groupes sociaux ou ethniques ont leur radio. C’est la fin des grandes radios généralistes, déjà bien touchées par la télévision. Les animateurs sont contents quand leur public atteint 1 million d’auditeurs, à la télévision, les audiences de 10 millions de téléspectateurs sont fréquentes. RTL « La radio la plus écoutée de France » a des pics à 1.500.000 auditeurs au temps de sa splendeur c’était 10.000.000 (une émission avait d’ailleurs pour titre : DMA soit Dix Millions d’Auditeurs !) et la population est passée de 45.000.000 à 65.000.000 d’habitants. 
Petit additif 
Le jeu des 1.000 euros (Au départ 100.000AF) qui a connu un grand nombre d’animateurs : Henri Kubnick (le premier), Roger Lanzac, Lucien Jeunesse, Louis Bozon en particulier, elle a vécu de nombreux avatars et, en particulier, elle a tourné avec le cirque Pinder, à l’époque, pour y participer, il fallait trouver une enveloppe cachée dans la ville où était le cirque, une énigme permettait de découvrir cette cachette. Le jeu a perdu de son suspense avec l’addition de questions de rattrapage et les aides de l’animateur (ce qui était totalement exclu au début). Il a été supprimé pendant un temps très court car la réaction des auditeurs a été violente. 
Pierre Bellemare et les frères Rouland (Jacques et Jean-Paul) ont aussi été les animateurs des jeux de midi sur Europe 1. Avec, en particulier, un jeu : « La Chose » où les auditeurs devaient découvrir « une chose » dont on ne savait absolument rien et qui se dévoilait au fur et à mesure des questions d’auditeurs. Je me souviens d’une « Chose » qui était un panier en osier que mettait sur lui un chasseur de python et qui avait pour but de craquer quand le serpent l’entourait et croyait ainsi avoir broyé les os de sa victime !!! 
Les émissions à « micro caché » : 
La plus célèbre était : « L’homme des vœux Bartissol », patronnée par un apéritif : Bartissol. Celui qui avait la chance de rencontrer le reporter qui lui racontait une histoire abracadabrante (Jacques Legras), qui lui disait la formule magique : « Vous êtes l’homme des vœux Bartissol » et avait sur lui des capsules de cet apéritif gagnait autant de fois 10.000AF (15 euros) qu’il avait de capsules à présenter ! 
Une variante a été l’émission : « Gardez le sourire » sur Europe1, toujours avec Jacques Legras qui posait des questions volontairement ambiguës ou loufoques et son interlocuteur devait, pour gagner « Garder le sourire ». Il est un jour entré dans une quincaillerie pour demander à la patronne si elle avait un petit tamis ! 
Un autre jeu qui a fait les beaux jours de RTL c’était la valise RTL. Il y a eu une période où Michel Drucker se promenait de ville en ville pour vous faire gagner le montant de la valise pour le peu que vous ayez noté le montant de celle-ci cité à l’antenne. De nombreuses anecdotes sont liées à cette émission et repassent dans les bêtisiers comme cette fois où Michel Drucker avait demandé à un petit garçon de téléphoner à sa maman pour savoir si elle connaissait le montant de la valise, la brave dame pensant que son fils avait à faire avec un pédophile lui disait de se sauver au plus vite ! 
 
QUELQUES GRANDES VOIX RESTÉES CÉLÈBRES 
 La première qui me vient à l’esprit est Geneviève Tabouis, elle avait une chronique hebdomadaire le dimanche sur Radio Luxembourg : « Les dernières nouvelles de demain » qui commençait invariablement par : Attendez-vous à savoir que… et elle énonçait des faits politiques ou sociétaux à venir, on dirait maintenant des « Scoops » qu’elle obtenait grâce à ses nombreuses relations politiques et humaines. 
La mère Denis célèbre pour ses pubs pour la firme de machine à laver « Vedette », machine qu’elle ne voudra jamais posséder ! 
Jean Nohain dit Jaboune qui a animé de nombreux jeux radiophoniques sur Radio Luxembourg dont la célèbre : « reine d’un jour ». 
Jean-Louis Bory et Georges Charensol le duo infernal du » Masque et la plume l’un prenant systématiquement le contre-pied de l’autre avec un immense talent. 
Albert Simon : Le monsieur météo d’Europe N°1, avec sa célèbre voix voilée et son accent, il a été le chouchou de tous les animateurs et journalistes de la station. 
 
QUELQUES GRANDES ÉMISSIONS 
Le masque et la plume sur France Inter, est sans doute la plus ancienne, elle a débuté en 1956 sous la houlette de Michel Polac et François Régis Bastide, ses principaux animateurs restent : Pierre Bouteiller et Jérôme Garcin, elle a, en moyenne, 580.000 auditeurs. 
Salut les copains sur Europe N°1 a été une véritable révolution à sa création en 1959 par Frank Ténot (Un très grand amateur de jazz) et Daniel Filipacchi, il y aura aussi un mensuel qui durera de 1962 à 2006. 
Anne Gaillard a animé (le mot est faible) de 1975 à 1978 sur France Inter, une émission de défense du consommateur avec des « coups de gueule » homériques. 
Radioscopie avec Jacques Chancel a été une véritable institution sur France Inter de 1968 à 1990 
Les grosses têtes crée en 1977 sur RTL dure toujours, mais le contenu s’est considérablement affaibli depuis de nombreuses années devenant souvent vulgaire ou grossier. 
Le téléphone sonne sur France Inter crée en 1978 par Gilbert Denoyan, elle dure toujours. 
Ça peut vous arriver sur RTL crée en 2001 et animée par Julien Courbet dure toujours. Elle est bourrée de « pubs », mais, que quelqu’un aide des gens qui se heurtent à des murs je trouve cela très bien, je pense même que ce service devrait être assuré par l’état sous forme d’une chaîne dédiée, ce qui aurait pour effet d’augmenter considérablement le nombre de cas traités. 


QUELQUES GRANDS JOURNALISTES DU PASSÉ 
 Je me souviens du très grand sérieux de Jacques Paoli qui a longtemps officié sur Europe1 dans : EUROPE midi, et cela avec un très grand succès, il est ensuite passé sur RTL et enfin sur RMC, il est décédé en 1990. (On a pu le voir dans : Peur sur la ville où il est lui-même). 
Un autre grand journaliste de RTL cette fois : Christian Brincourt, il a longtemps travaillé pour cette radio comme grand reporter avec un très grand sens de l’éthique, né en 1935, il est toujours de ce monde.
France Inter a eu aussi un grand journaliste : Gilbert Denoyan, après un passage à Europe1, il entre à France Inter et c’est lui qui a créé la célèbre émission qui dure toujours : Le téléphone sonne. Il est décédé en 2000. Dans les années 60, il a tourné dans quelques films dont : Balade pour un voyou. Il a été l’animateur respecté de la meilleure émission de débat : Vendredi soir. 
 

Je me souviens. France Inter a baigné ma vie de jeune adulte dans les années 80/90. Elle m’accompagnait au fil des journées, des mois, des saisons. L’anecdote qui me vient à l’esprit : les fous rires de Marie-Pierre Planchon quand elle présentait la météo marine. Ce n’était pas tous les jours, certes, mais qu’est-ce que c’était drôle !!! Et ces mots qui évoquaient des lieux mystérieux :  » Est de Cabrera, Sardaigne, Maddalena, Ile de Bréhat, Ouessant.. » y a-t -il un lien mais. J’ai épousé un voileux et ces mots ont pris tout leur sens !! Et j’écoute toujours France inter !!

Cette émission démarre très bien la journée des 100 ans de la radio.  Je suis tout comme mon mari une très fidèle auditrice de France inter. Nos incartades sont France culture, France Musique quand on est en voiture.
Merci, bravo pour la qualité des émissions. Mon souhait serait que la jeunesse vous écoute en priorité. Votre radio est « éducatrice ». Elle ouvre les esprits, ne formatent pas les esprits. Autre souhait, que vous puissiez exister et avec le même esprit les années à venir. Bonne journée, bon avenir. 

Jacques Chabot
À l’occasion de la fête de la radio, j’aimerais témoigner de la voix (au léger accent marseillais) de Jacques Chabot présentateur du journal du soir sur France Inter, puis en journée au tout début de l’aventure France Info.
Il était devenu un ami de la famille ; on l’appelait « tonton Jacques » et j’ai laissé bien souvent la radio en marche à mon arrivée au travail car incapable de couper le sifflet à tonton Jacques !
Il est décédé l’an dernier à la veille de ses 90 ans, à l’heure où l’on commençait à n’entendre plus que parler du Covid…

Ah la nostalgie. J’ai 64 ans je vis à Marseille – d’aussi loin que remontent mes souvenirs la radio résonnait dans la maison – on écoutait France Inter – sensible à la musique j’aimais entendre Nougaro, Ferrat, Jeanne Moreau, Hugues Aufray – la musique anglo-américaine : Beatles, Dylan, Stones… tant d’autres.
Début années 60 il y avait Gérard Klein dont les goût musicaux correspondaient aux miens – années 70-80 il a continué son indicatif était « Wigwam » de Dylan – grand souvenir aussi de Chancel que j’écoutais en rentrant de l’école. Encore plus marquant pour moi : Claude Villers & son émission du soir « Marche ou rêve », son intro musicale géniale – Nicolas Hulot y a débuté – qu’est devenu Claude Villers ?
Je me rappelle Claude Chebel annonçant de bon matin la mort de John Lennon – je me préparais alors à aller au travail – j’ai pleuré.
Souvenirs en grand nombre car bien d’autres

Merci pour cette célébration qui nous permet de retrouver ces chères voix qui nous ont accompagnées tout au long de nos vies. Ce matin, Yvan Levaï à la revue de presse, Eve Rugierri, Pierre Dac, Claude Villiers… J’attends L’Oreille en Coin avec Jean Amadou et Chris, des Papous dans la tête (sur France Culture), radioscopie de Jacques Chancel, Le Tribunal des Flangrants Délires avec Pierre Desproges et tant d’autres…Je me souviens d’un jeune chroniqueur moto, Nicolas Hulot…Il y avait ces voix bien sûr mais aussi ces metteurs en ondes dont nous n’avons jamais entendu les voix mais dont les noms demeurent…Merci à tous !Un auditeur fidèle

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai réentendu Eve Ruggieri ce matin.
Nostalgie de mon enfance avec ma grand-mère qui écoutait religieusement la radio et tout particulièrement les émissions de Madame Ruggieri : j’ai découvert le plaisir d’écouter et surtout m’a donné le goût de l’histoire, que je partage depuis avec mes enfants.
Merci pour nous avoir transporté avec vos si belles histoires.

Petite larme de nostalgie ce matin et ode à la magie de la voix qui au premier son nous emporte dans un voyage dans le temps, celui de mes 15 ans dans la salle du bain d’une tour du 13ème arrondissement où j’écoutais Eve Ruggieri me raconter des histoires qui m’emmenaient tellement loin que j’arrivais régulièrement en retard en cours. Je suis rentrée en résonance avec votre voix et elle résonne encore aujourd’hui comme au premier jour. Un grand merci pour ces moments de vie, de magie, de rêve qui m’ont ouvert les champs du possible, je peux même dire que je ne serais pas la personne que je suis si votre voix n’avait pas croisé mon écoute. Prenez soin de vous et ne changez rien !

Mille mercis pour votre émission avec Eve Ruggieri! Quel plaisir d’entendre sa voix, son rythme de paroles, son phrasé, tout est là.. le son du générique de son émission à la radio m’a émue au plus haut point, quel plaisir que d’écouter ses émissions, j’adore son humour, ses anecdotes.. Merci beaucoup!

Hello France Inter ma radio d’amour. Bon anniversaire !!!!!! 
Merci pour vos émissions…merci de vos conseils…merci d’embellir ma vie…merci tout simplement d’exister…vous êtes un phare dans un ciel de tempête…

Vous évoquez les 100 ans de France Inter. La meilleure émission, génialissime, fut ‘le tribunal des flagrants délires’. Jamais égalée, que de rires et d’intelligence ! L’esprit français, satirique et impertinent, dans toute sa splendeur !

Pour cette journée spéciale, souvenir joyeux de mes longues soirées estudiantines avec le trio Foulquier/Lenoir/Arthur. Encore merci à eux pour le plaisir partagé de belles rencontres et bonne continuation à France Inter.

A l’occasion de ces 100 ans de la radio une émission qui m’a marquée me revient soudainement à l’esprit. Beaucoup d’émissions qui ont disparues m’ont plu, toutes stations confondues. Mais celle-ci plus que tout. C’était un rendez-vous que je manquais rarement le dimanche avec l’animatrice Chris Crumble. L’émission s’appelait d’ailleurs Chris Crumble. Je me régalais avec sa voix sucrée, ses propos décalés, poétiques et parfois savoureusement coquins. Je crois que c’était une émission autour de la cuisine avec un invité. Les dimanches avec Chris Crumble devenaient soudainement amusants. J’ai été très triste – et cela m’a étonnée car je ne la connaissais pas comme tous les animateurs radio – d’apprendre sa disparition rapide et l’arrêt de son émission.

Parmi les voix de la radio qui me restent en mémoire, je voudrais citer celle de Dominique Bromberger. La verve de ses chroniques a soudainement disparu des ondes (je crois me rappeler d’un accident de deux roues – mais pourquoi n’est-il pas revenu ?), et je le regrette. Merci à tous les animateurs et techniciens qui enchantent mes journées et mes soirées ! Vive la radio !!

Yvan Levaï, les 100 ans de notre radio
La voix d’Yvan Levaï nous détaillant la revue de presse avec son calme et sa profondeur qui nous touchent et nous éveillent, quelle émotion, quel cadeau… inouï depuis trop longtemps. Un grand merci, France Inter, et merci aussi pour la finesse si intelligente d’Arlette Chabot. C’est incroyablement bon de les retrouver, surtout à vos côtés, gens de la matinale qui nous accompagnez tous les matins.

Bonjour à la matinale et à France Inter, je ne compte plus les années, le nombre de jours où les premiers mots entendus, les premières notes entendues sont émis par votre antenne et votre émission. Et ce matin j’ai eu beaucoup de plaisir et aussi un peu d’émotion à entendre la voix d’Yvan Levaï. Toujours le même phrasé, la petite pointe d’humour, sans le voir on ressent sa jubilation : un régal ! C’est la grande classe !

Témoignage pour l’anniversaire de la radio : j’ai obtenu mon bac en 1979. avant de reprendre mes études nous avons fait avec quelques amies une saison d’hiver à Val d’Isère et là alors que j’étais habituée à écouter Europe 1 ou rtl impossible de les capter. il n’y avait que France Inter, la bande FM n’existait pas encore… jai pesté puis écouté et là découverte totale. je n’ai plus jamais écouté une autre radio je m’endors France Inter je me lève france inter, je passe mes journées avec France Inter et maintenant avec les podcast Radio France c’est encore mieux. J’ai le souvenir des émissions de l’après-midi avec Claude Villers c’est lui qui m’a captivée, quelle intelligence ! Voilà mon histoire.

y’a de la chanson dans l’air = mes années de collégien. Merci Jean Louis Foulquier
Bonjour,
je voudrais rendre hommage à Jean Louis Foulquier et à son émission Y’a de la chanson dans l’air
Le générique (Le chant sur la colline de Charlélie Couture) était pour moi comme le dernier appel du chef de gare avant le départ en voyage.
J’ai découvert Francis Lalanne (rentre chez toi, t’es marron, la maison du bonheur), Higelin, Couture, Thiéfaine, Lavilliers et tant d’autres.
J’avais 12 ans. J’écoutais le soir dans ma chambre, la voix de JL Foulquier me tenait chaud.
J’avais mon magnétophone à cassette et je pouvais enregistrer les chansons !!! Mais c’était tout une aventure, je devais appuyer sur le bouton pour enregister pile au bon moment, au début du morceau.
A l’époque, c’était magique de pouvoir conserver ces découvertes, de les écouter ensuite, de prêter la cassette aux copains.
J’ai ensuite été abonné au magazine y’a de la chanson dans l’air. Les posters, affiches des albums et des tournées couvraient les murs de ma chambre. Et j’ai ensuite pu aller en concert et vivre ces instants privilégiés de communion entre les artistes et le public.
Je suis devenu un inconditionnel de la chanson française. J’ai rencontré mon amoureuse, ma compagne d’aujourd’hui à un concert de jacques higelin.
J’aimerai pouvoir aujourd’hui écouter ses émissions (sur le site de radio france ? de l’INA ?) pour replonger dans mon adolescence, et transmettre à mes enfants ce bonheur que Jean Louis Foulquier m’a permis d’approcher.
Je ne sais pas si je m’adresse à la bonne personne. J’ai entendu l’appel à témoignage et j’ai ressenti un immense besoin de remercier France Inter pour cette émission (et Pollen ensuite ! )
Je ne dois pas être la seule personne à faire cette démarche, à l’époque, nous étions tous « accrocs », dépendant de ce rendez vous quotidien. J’espère juste que cette émission et que son animateur, JL Foulquier sera mis à l’honneur à l’occasion de cet anniversaire. Cordialement,

Bonjour L’Équipe,
Je suis désolé pour l’envoi tardif de mon témoignage.50 ans de radio et tant de souvenirs qui ne se sont jamais effacés !
On est en 1972, j’ai sept ans et lorsque nous sommes dans la voiture ou en vacances, la radio devient un membre privilégié de la famille. Les grandes ondes avec le double clivage : radio parlotte ou radio musique ? Et aussi Rtl ou Europe 1 ? Europe 1 les artistes du Hit parade, le mini récepteur radio, la musique en liberté, Stone & Charden, Delpech, Nicoletta, Fugain, Nougaro et, Conforama.
Plus tard chez mon grand père, il est 21H Le concert de Jean-Michel Jarre est retransmis en direct, le poste de radio est sous mon oreiller, la réception n’est pas parfaite mais quelle sensation de communier avec Paris à l’écoute d’Oxygène ! Et encore Conforama.
Puis viennent les premières voix, Bellemare, Zappy Max, Dominique Blanc Francard, Pierre Cangioni, les premiers rendez-vous avec ces voix.
N’ayant que très peu voyagé à l’extérieur du territoire, je n’ai pour souvenirs de radio exotiques que quelques captations en italien ou en anglais interceptées via les grandes ondes.
Arrivent la FM, avec de nouvelles fréquences, je monte à la capitale, la radio devient stéréo, le son est démultiplié, la taille des postes aussi. Passionné de musiques, j’écoute FIP et radio Nova, j’enregistre sur cassettes audio cette dernière en veillant bien de couper au moment de : BHV / Conforama.
Ici la vie pratique se joint à l’agréable lorsque arrive dans ma vie mon compagnon de toujours : mon cube radio-réveil Sony qui fête ses trente cinq années de bons et loyaux service.
Un jour, Lassé d’avoir fini par tout acheter chez BHV / Confo, je tourne le potentiomètre sur France Inter, arrive alors un élément qui ne me quittera plus, La radio du service publique dit  » Radio parlotte « , en voiture ou chez soi et rarement à plusieurs. Après tant de musiques découvertes, voici à présent qu’entre dans ma vie les sujets les plus divers menés par des journalistes et chroniqueur(se) doué(e) d’une très haute pertinence et maîtrise de leurs sujets que j’en reste ébloui, si-si. Le bonheur que j’aime avec la radio, c’est d’abord celui d’apprendre ou d’être diverti tout en vaquant à mes occupations et ensuite lorsque tout à coup au hasard de l’écoute, je m’arrête dans ma lancé pour écouter une voix, bloquer sur un sujet ou savourer un instant de radio !
Quel plaisir de passer tout mon temps avec toi ! Quel plaisir tous ces trajets en voiture avec l’attention à demi-connectée avec l’auto-radio.
Aujourd’hui, dans mon logement, trois sources émettent à la demande France Culture, deux puissantes composées de platine – ampli – tuner et la troisième, un cube rouge Sony sur le frigo.
Le dimanche matin c’est l’exception, avec France Musique
Merci ma chère radio, bienvenue dans notre XXIème siècle, bon anniversaire et bonnes ondes !
Je vous souhaite une journée,

La radio, média de proximité par excellence. Faire passer une émotion uniquement par la voix, une véritable magie se crée entre l’auditeur et celui ou celle qui parle. Orson Welles disait qu’il préférait la radio au cinéma car l’écran est beaucoup plus grand. En voiture, à la maison, dans la rue, elle accompagne à tout moment, et reste associée aux grands moments de notre vie. Événements sportifs, politiques, naissances, décès, elle est un marqueur fort qui restent associés aux changements dans notre vie. Elle est le lien qui relie, une aide sur la route, une oreille précieuse dans les libres antennes, une compagnie dans la solitude. Je me souviens de la première fois que j’ai entendu la météo locale sur France Bleu avant d’aller à la plage, une nouveauté sur Mouv’, ri à une blague de Daniel Morin. La voix sérieuse de Nicolas Demorand dans la salle de bain, le rire de Charline Vanhoenacker en sortant du travail, les délires d’Eric et Quentin dans le Grand Urbain, le ding ding du jeu des mille euros en mettant la table, une découverte musicale sur France Musique, le Masque et la Plume dans mon salon en buvant un verre de vin le dimanche soir. C’est tout cela la radio, un média magnifique, tellement plus intime que les autres. Bon anniversaire la radio !

L’habitude d’écouter la radio m’a sans doute été donnée par Maman, fidèle auditrice de Ménie Grégoire et « des Grosses Têtes ». Les années ont passé, les journées pleinement occupées, le travail, un enfant, la maison, tant d’occupations que, le soir, il ne restait que le temps de souffler un peu devant la télévision ; mais la radio a toujours été présente en fonds sonore dans la maison et comme moyen d’information. Et puis, est arrivée la retraite et, un jour, l’idée de cliquer par curiosité sur le site internet de France culture ; depuis, cette radio m’accompagne tout au long de mes journées (merci à mon téléphone portable !) en effectuant les tâches de la maison ou des travaux d’aiguille aux heures calmes de l’après-midi ; elle me suit même dans le jardin, aux beaux jours, sous le parasol et m’offre, comme la lecture, des moments bien agréables de découvertes et de détente. Puisque les 100 ans de la radio me donnent l’occasion de vous écrire, pour vous remercier, j’aimerais promouvoir l’écoute de France culture en écrivant ceci : « Si vous êtes curieux de tout, curieux des savoirs qui expliquent la marche du monde, Si vous êtes las des infos en continu, lancinantes, parfois angoissantes, sans recul nécessaire à l’analyse et la réflexion, Si vous souhaitez une information documentée, doublée de l’analyse de spécialistes, Si vous vous intéressez à l’actualité, l’histoire, la géopolitique, l’économie, les sciences, les arts…et que sais-je encore…, Si vous recherchez des récits de vies, des témoignages de personnes qui vous ressemblent -ou pas-, qui vivent les mêmes choses que vous -ou pas- ou simplement des fictions pour vous distraire, Si vous vous sentez seul, particulièrement en ces temps d’isolement, et ressentez le besoin d’entendre de jolies voix, posées, au timbre chaleureux, Pensez à découvrir l’esprit d’ouverture de France Culture, Tournez le bouton, cliquez ou allez sur l’appli et, en direct ou en différé, faites comme moi, Ecoutez… »

Depuis le début de ma vie active, il y a plus de quarante ans, j’écoute France Culture dès que je le peux. Maintenant, je suis retraitée et je l’écoute plus encore. Au réveil, les actualités me relient au monde. Dans la journée, je me nourris de philosophie, d’histoire, de littérature, d’art, de sciences… Le soir, la radio me berce parfois d’une pièce de théâtre, d’un roman, d’un entretien. Sa compagnie discrète me permet d’exercer mes activités diverses (travaux ménagers, artistiques, transports…). La radio m’apporte du plaisir, du bien-être, des connaissances, de la réflexion, des arguments, des envies de lectures, de sorties. Avec la radio, pas de conflits, de rivalités, de compétition. Une intimité, une pénétration immatérielle, une jouissance intellectuelle et même spirituelle. Avec France Culture, une longue et fidèle amitié pour les journalistes et leurs invités. Une énorme dépendance aussi, mais une addiction sans dangers, sans risques sauf celui d’en être privée, ce qui m’arrive rarement. Vive la radio publique ! Merci à tous !

Très bon anniversaire FIP ! J’aurai 56 ans dans 5 jours … tu as bercé toute mon enfance et bien plus encore. Tu as été présente depuis ta création et, à part une escapade du côté des radios libres à l’adolescence, tu es LA radio de ma vie ! Tu es encore à mes côtés aujourd’hui. Je me souviens encore de l’événement familial qu’a été le passage en stéréo ! Tu es la première chose que j’entends le matin et la dernière en me couchant. Tu es un repère rassurant, une ouverture sur des cultures musicales que je n’aurai pas abordées sans toi. Tu es un membre de ma famille ! A toutes les heures, dans toutes les pièces de la maison, dans la voiture (bon pour la salle de bains, j’ai dû me résoudre à écouter France Info depuis la disparition récente des Flashs Info, dont les meilleurs étaient ceux de la première heure avec un esprit critique et synthétique que je ne retrouve pas ailleurs). Ah, le réveil de 7 h avec une si douce voix qu’on est moins chagrin de devoir se lever ! Ah, les infos « embouteillages » qui désarmaient l’agressivité sous-jacente de l’automobiliste de base … Nostalgique du jingle « jazz à FIP » je suis … Ma FIP, si familière, si rassurante (surtout dans le contexte actuel), si chaleureuse, tu fais partie de ma vie. Merci d’exister !

France Bleu, c’est une super radio. La musique est bonne. Les présentateurs sont adorables. On a l’impression d’être à la maison.

Depuis un long moment je voulais exprimer à France Culture ma reconnaissance, simplement pour le fait d’exister. Mais, comme je ne suis pas adepte des réseaux sociaux, je ne savais pas trop comment le faire, à part prendre ma plus belle plume et vous écrire. Donc, jamais le temps… Et aujourd’hui, en écoutant « le rendez-vous de la médiatrice », je n’ai pu décliner votre invitation à vous faire partager ma relation à la radio. Je saisis cette occasion pour remercier France Culture. Vous m’avez sauvée ! En effet, à l’âge de 32 ans, en 1982, j’ai suivi mon mari à l’étranger. J’étais à la maison, enceinte, et personne avec qui échanger. Quelle ne fut ma joie lorsque « trifouillant » ma radio je suis tombée sur France Culture, radio que je ne connaissais pas. A la maison, dans mon enfance, nous n’avions pas la TV, nous écoutions France Inter. Je me souviens du silence religieux lorsqu’après diner, Si les devoirs étaient faits et les leçons apprises, nous nous réunissions autour de la table pour écouter en famille « Les maîtres du mystère », « les Aventures de Nic Carter » et « le trésor de/des Kerguelen ». C’est ce dont je me souviens principalement. Le dimanche matin, maman écoutait  » Le grenier de Montmartre”. Aujourd’hui, je suis retraitée et mes enfants se rient de moi pas parce que j’ai une radio à la cuisine, au salon, dans mon atelier et dans ma chambre, toutes branchées sur France Culture, pour ne rien perdre au cours de mes déplacements. Je me réveille avec Guillaume Erner et quelques fois un peu avant avec les émissions du Collège de France (que j’ai ainsi découvert physiquement, avec son histoire, et qui m’a permis de découvrir principalement H.Laurens et E.Römer) et, comme je n’aime pas manger seule, France Culture me tient compagnie. J’apprends des tas de choses chaque jour. La radio me permet d’écouter sans avoir besoin de voir, contrairement à la TV. Je ne me sens jamais coincée. Et si je rate une émission, je sais que je peux la réécouter ultérieurement. Le soir, lorsque le sommeil ne veut pas venir, (j’ai actuellement 71 ans) j’écoute une fiction/polar sur ma tablette. Voilà, la radio fait partie intégrante de ma vie, de mon univers, lorsque je cuisine, lorsque je travaille dans mon atelier, lorsque je conduis, et je serais très malheureuse si la radio disparaissait. J’ai toujours une miniradio avec moi avec des écouteurs. Ainsi, lorsque je vais quelque part et que je sais que je devrai attendre, j’écoute France Culture et je fais un sudoku. Encore merci d’exister !!

La radio… pour moi enfant et ado dans les années 60, la radio était le pays des voix sans visages. Elles transitaient par mon poste à transistors acheté avec mon argent de poche et m’accompagnaient jusqu’au sommeil dans le mystère de la nuit. J’écoutais un genre d’émissions que l’on pourrait faire renaître : le théâtre radiophonique avec Les Tréteaux de la nuit ou Le Théâtre de l’étrange. La poésie et la chanson avec Le Club des poètes de Jean-Pierre Rosnay à la voix envoûtante, complice de Brassens et beau-frère de Moustaki… à l’époque déjà il avait du talent.

J’ai entendu votre appel à témoignages pour l’anniversaire de la radio, concernant des récits de moments clés ou bouleversants de la radio. Je souhaiterais apporter ma contribution en parlant du 5 mai 1992, jour où la tribune du stade de Furiani s’est effondrée. J’étais alors une petite fille mais je me souviens très bien que nous avions la radio qui diffusait le match, puis soudain un grand bruit et plus rien pendant plusieurs minutes. Un silence assourdissant. La tribune venait de s’effondrer. Mon oncle était présent à ce match et il a mis un assez long moment pour trouver un moyen de nous contacter et de nous annoncer qu’il allait bien et n’était pas dans la tribune concernée. Un moment de radio inoubliable, dans un bien triste sens.

Je voudrais vous remercier pour le super travail des équipes de Radio France au quotidien. Étant passionné de radio, je suis un auditeur régulier de France bleu Alsace et parfois FIP et de temps en temps France Inter ou Franceinfo et tout récemment France Musique. J’aimerais vous dire simplement que vous êtes formidables et extraordinaires et que j’aime beaucoup vos émissions et que les chansons diffusées font parfois du bien au moral surtout en cette période. Alors viveeee la radio !

Vers 1976 un dimanche je dessine les illustrations des « Djinns », poème de Victor Hugo. Je mets Culture, prends en cours l’émission « Poésie ininterrompue ». Un auteur lit son texte. À cette voix un flot d’images m’envahit je dois poser mon pinceau mes bras ont la chair-de-poule mon cerveau ne peut qu’écouter écouter s’imprégner chavirer. En état de sidération je note au générique de fin que l’écrivain Jean-Loup Trassard lisait « Tauride ». Lundi matin je me précipite à la librairie acheter ses livres disponibles, commander les autres. Le jeudi je les ai tous lus. Le vendredi j’envoie une lettre chez Gallimard. Le mardi suivant Trassard téléphone. Le dimanche suivant il vient prendre le thé et apporte une brioche. Depuis un demi-siècle nous nous rencontrons écrivons téléphonons régulièrement. À bientôt quatre-vingts ans il reste pour moi un des meilleurs écrivains français. Merci à France Culture de me l’avoir fait connaître.

Si t’as envie d’avoir des idées pour sortir t’enrichir culturellement, tu peux très bien aller sur France Bleu. Tu ne seras pas déçu.

Je viens d’entendre sur Franceinfo que la radio fête ses 100 ans. J’ai passé 46 de ces années avec elle. Ma mère était une grande fan dans notre enfance, et dans la chambre voisine j’étais réveillée par « Quelle époque ! Quelle époque épique ! Yolaine de la Bigne ! » Aujourd’hui adulte, c’est resté la radio du matin. Je comprends ce qu’elle raconte qu’au deuxième café, heureusement les infos tournent en boucle. Quand je suis à l’étranger j’écoute Radio France Internationale, Franceinfo c’est à la maison. Peut-être l’équipe de Franceinfo préfèrerait que je parle de la qualité de leur contenu, mais j’ai une relation d’abord émotionnelle avec votre radio. Avec ma radio (pardon), parce que Franceinfo c’est ma maison.

Commémoration des 100 ans de la radio: remerciements à France Info. Bonjour Madame la Médiatrice, A l’occasion des 100 ans de la Radio, je vous demande de bien vouloir féliciter toute l’équipe de France Info qui est ma compagne quotidienne depuis de nombreuses années. Je tiens à dire qu’elle m’est aussi indispensable que l’air que je respire. Grâce à elle non seulement je m’informe de façon fiable mais, ce qui est pour moi au moins aussi important, je me forge mes propres opinions dans bien des domaines où les différents intervenants éclairent ma lanterne. Un grand merci donc à tous ceux qui participent à cette belle aventure médiatique, et… « Longue vie à Franceinfo !… »

Allumer la radio, c’est se laisser surprendre, par ce que quelqu’un est en train de me raconter, de m’expliquer. Écouter Radio-France, c’est s’interroger sur le monde comme il va, s’ouvrir sur le monde, sans se laisser enfermer dans la pensée simpliste imposée par l’algorithme d’un moteur de recherche. Allumer la radio, c’est écouter de la philosophie, de l’histoire, de la géographie, de la spiritualité, de la science, de la littérature, de la musique, de l’art, et se transformer en son for intérieur. J’écoute France-Culture, France-Musique, et aussi, mais un peu moins, France-Inter. La radio, ce sont avant tout des voix ! Et à ce propos, juste une question, puisque nous sommes en Europe, et même peut-être dans le monde… J’ai souvenir de l’accent exquis de Alex Taylor, un anglais si je me souviens bien, il y a quelques années. Aujourd’hui, j’écoute savoureusement la voix de Denissa Kerschova, pourquoi ne pas entendre d’autres accents encore, d’Europe ou d’ailleurs ? Et puis l’émotion aussi, oui l’émotion à l’écoute Benoît Duteurtre, en moi monte une émotion énorme, lors de chacune de ses émissions ou presque … J’étais enfant en 1960, et mon père chantait « Rose-Marie » et bien d’autres opérettes, et moi-même j’ai écouté mille fois mille chansons dans ma vie ! Je suis issu d’un milieu très modeste, très grand merci à Radio-France de m’avoir fait grandir ! Aujourd’hui m’est donné l’occasion d’une déclaration d’amour, pour Radio France !

Que diriez-vous d’une canonisation des programmateurs de FIP, d’une prise en charge du budget de FIP par la Sécurité Sociale, et de l’inscription de FIP au patrimoine de l’humanité ? Une pétition ?

Comme une mamie. J’avais 15 ans dans le Sud-ouest et mai 68 n’avait pas encore bousculé l’ordre de mon monde de pré-ado de province. Mes parents hébergeaient à la maison une dame âgée, Mme TODIEU qui avait connu une vie facile à Paname, veuve d’un gradé militaire. Mme T. m’interpellait avec ses lourds bijoux et son regard « différent » sur le monde. Mais ce fût par les ondes qu’elle me fit découvrir que je m’engageais sans le savoir sur les chemins de l’imaginaire et de la découverte. Après le déjeuner, France Inter invitait ses auditeurs à suivre Noëlle aux quatre vents. Bien que j’aie très peu de souvenirs du récit, le feuilleton possédait bien sûr l’art de l’intrigue et du suspense nous convoquant pour le lendemain. Cette attente et la soif d’en savoir plus tiennent une place essentielle dans ma curiosité aux autres et au monde. Noël au féminin !

Toute ma vie la radio m’a accompagnée. Dans notre famille nombreuse de 5 enfants à la campagne et sans télévision nous écoutions tous les jours à l’heure du déjeuner le jeu des 1000F de Roger Lanzac et les Maîtres du mystère. À l’adolescence c’était le Pop club de Roger Arthur. Mais c’est surtout adulte que pour moi France Culture s’est imposée. J’ai un souvenir précis d’une anecdote au moment où mon fils était ramené de la crèche (j’ai téléphoné à une émission sur l’art où le présentateur a fait stopper Alain Avila qui se permettait de douter des qualités artistiques du Douanier Rousseau). Mon fils va avoir 48 ans… À l’époque sans replay je tenais compte de l’horaire des émissions pour m’autoriser à sortir. J’ai toujours 3 radios dans mon lieu de vie et maintenant je rajoute le portable pour ne pas perdre une miette de ce que j’écoute. Je reconnais les voix en principe sans me tromper des journalistes, des hommes politiques, des artistes, des écrivains pas forcément contemporains. C’est ce jeu de mémoires et ce repère temporel qui me fascinent avec la radio. Je suis plasticienne, ex-professeur de Beaux-Arts qui apportait parfois des émissions enregistrées comme les conférences de Gaston Bachelard pour faire réfléchir mes étudiants. Je me souviens d’une émission bouleversante quand j’étais dans mon labo-photo à propos d’une conférence internationale à Stockholm sur le viol des jeunes enfants : il était question d’un nourrisson de 9 mois. J’ai été tellement marquée que j’en ai fait quelques années après une petite sculpture qui m’a pris des mois et qui a fait pleurer une étudiante écossaise que j’hébergeais : le plus bel hommage à propos de mon travail de ma vie. Je n’aime pas voir le visage de ces voix qui viennent des airs et qui restent de l’ordre du mystère. Par contre il y a des voix que je ne peux plus supporter, je coupe. Il s’agit souvent de personnes qui se pensent indispensables et ont du mal à laisser leur place. Dommage !

D’abord, ma mère… qui passe ses dernières années doucement (95 ans), souvent alitée dans ce qu’on appelle isba, au rez de chaussée d’une vieille maison au bord de l’Elorn, dans un recoin de la rade de Brest… et qui écoute nuit et jour France culture de 2004 à 2014. D’aucuns disent que ça tonitrue quand on va lui rendre visite, mais on la respecte. Elle est sous le charme, et il ne convient pas de baisser le son, même si elle ne parvient pas souvent à transmettre précisément ce qu’elle a entendu. Quand aujourd’hui on fait des rediffusions, je note la date de la première émission et je me dis : Elle l’a entendue… Récemment, une de ses arrière petites filles qui séjournait exceptionnellement 6 ans après sa mort dans la grande maison vide, est soudain alertée par du bruit : la radio s’est remise en marche toute seule dans l’isba ! Océane y court ! Mam revenue ! Nous ne croyons pas aux fantômes. Pieusement, elle éteint le vieux poste qui se trouve près de la tête du petit lit. Le système électrique et le hasard des boutons…Et le temps retrouvé ! Ensuite…la manie France culture de ma mère s’est transmise. D’aucuns se plaignent que ça tonitrue autour de moi. Car j’ai France culture en stéréo, un poste dans la cuisine, un autre dans le salon, un autre à l’extérieur sur le bord de ma fenêtre à proximité de la maison car je ne suis pas alitée et je ne porte pas de casque en marchant dans la campagne, préférant le silence et les bruits naturels. Chez soi, la radio permet de bouger, tout en écoutant. Faire la cuisine ou le ménage, c’est un plaisir quand je me branche sur France culture. Parfois je m’assieds pour prendre des notes. Le Collège de France, ce n’est pas de la tarte ! J’ai des rendez vous précis avec mes émissions préférées, et cela a évolué avec le temps. L’une des émissions que j’écoute depuis des années fidèlement c’est celle de Ghaled Ben Cheik, le dimanche matin : questions d’Islam. Bien sûr, l’origine « pied noir » de ma famille paternelle, et ma jeunesse en Algérie, comptent pour ma curiosité envers ces questions. Je commence à en connaître un bout sur la civilisation musulmane, ses savants, ses poètes, ses courants religieux, du passé comme du présent. Et parfois je diffuse un peu autour de moi. A mon frère qui habite Tours, j’ai conseillé d’aller voir à Amboise le tombeau de la smalah d’Abd el Kader, embelli par l’artiste Koreichy. A mon neveu, je viens de faire partager mon enthousiasme pour le Recteur des musulmans de Bordeaux, dont les positions et le franc parler m’ont enchantée en ce début de Mai. Merci Ghaled ! Je ne manque que rarement la demi heure de Sonia Kronlung : « les pieds sur terre » qui nous fait entendre nos frères humains dans leur authenticité, sans commentaires. Des tranches de vie des autres qui viennent à ma rencontre, isolée dans ma cambrousse. Ainsi, j’ai adoré le petit père de Saint Dizier, admiratif des tableaux de maîtres accrochés dans les rues par la municipalité. Ce vieil homme dont l’entreprise a fermé, vêtu en jaune soleil, dont la philosophie valait bien la sagesse de grands anciens. Merci Sonia ! Je reconnais les voix : celle d’Alain Supiot, comme celle de Guillaume Erner, ou d’Emmanuel, Arnaud, Adèle, Brice , Bertrand, Géraldine, Toufik… Ce sont mes potes ! Il m’est arrivé (rarement) de me plaindre par exemple de l’éviction d’ un formidable animateur qui s’est mis au Modem au moment électoral et n’a pu poursuivre….et je suis bien heureuse quand l’emission Esprit Public ne ronronne pas dans l’entre soi. Ce n’est pas parce que j’écoute Répliques que je partage les angles (obtus ?) de celui que je nomme Finky, et j’ai apprécié la position de la Mediatrice quand il a été attaqué ! J’aime comprendre et entendre la diversité des opinions, j’aime ces débats, et ces découvertes de l’altérité. J’aime l’honnêteté de l’information : aujourd’hui, alors que les autres chaînes annoncent indistinctement le nombre des morts du conflit Israel/Palestine, France culture précise inlassablement : 10 d’un côté, 180 de l’autre…J’apprécie la précision et j’ai confiance en France Culture. Mes écoutes de France Culture m’amènent souvent à des lectures. La librairie du coin s’en félicite. Récemment : Bernard Lahire, rencontré sur France culture, dont j’ai absorbé les deux tomes ! Et Lionel Naccache, et Gerald Bronner, et tant d’autres dont je fais des résumés. Ceux-ci sont parfois offerts à mes proches à leur demande. Mais c’est une activité personnelle avant tout. France culture me fait du bien= travailler les méninges : mémoire, réflexion, ne pas être larguée devant les débats, les événements, les moments rares où l’on peut donner son avis…J’ai bientôt 80 ans, et je ne tiens pas à m’éteindre. Quand France Culture n’émet pas, pour raison de grève ou autre raison technique, ce n’est pas la joie pour moi ! Merci. Restez vous-mêmes ! La voix intelligente de la France.

Noël 1921 et la voici au dessus de 4 jambes en métal sauvée par des militaires qui souvent dans bien des pays ont eux tendance à lui éteindre la voix. Elle est partout dans toutes les langues et les cultures, pour informer, divertir, vendre, débattre, découvrir, rêver, selon chacun son goût. Elle réunit dans la résistance parfois, l’émotion aussi, une vraie fabrique à mémoire en tout cas. Prenez n’importe qui sur un micro trottoir il y a toujours une réponse sur le sujet. Selon son rythme la matinale, le jeu du midi, la détente de l’après midi, un hit parade en rentrant de l’école (oh ! Ça existe plus), un concert, une lecture, une insomnie. Après Noël voici le mois de Mai et boum ! Comme un feu d’artifice les PO-GO ouvrent la danse aux FM. Avec leurs diversités pleines d’échanges quel que soit le sujet et la forme, l’amateurisme excuse beaucoup comme en amour. Avec le temps elle change, s’adapte. Du salon trônant de son meuble TSF elle entre au fur et a mesure dans toutes les pièces, pour tous les âges, du transistor dans la chambre ou la cuisine, à la voiture, au baladeur, au téléphone et internet, la boucle n’est jamais bouclée. De ses immeubles Art Décos elle est sur web avec une caméra, toujours le nez dans le vent avec un temps d’avance. Et les voix bien sur, toute une histoire pour moi mais nous sommes nombreux non ! Égoïstement je vais en citer quelques uns et unes : Jean louis Foulquier, José Artur, Clémentine Célarié ( époque Jazz à FIP ), Maxou (France Bleue Périgord) et ma Belge préféré Charline vanhoenacker, sans oublier Pierre Belmarre et tant d’autres… De belles voix qui savent rendent hommage à leurs techniciens et leurs collaborateurs. La radio pour moi c’est la vie, un travail d’équipe, avec de la technique et du partage.

FIP est une radio que mes parents écoutaient quand j’étais enfant et que je continue à écouter aujourd’hui. Le meilleur de la musique passée, présente & future, la même ouverture d’esprit pour toutes les cultures et tous les styles. On ne peut qu’applaudir devant cette qualité de service Public qui sait se maintenir au fil des années.

Mes relations avec la radio ont mal commencé. J’avais 5 ou 6 ans au début des années 60. Le poste était énorme et il m’était totalement défendu de toucher au bouton qui réglait l’aiguille amusante circulant à la recherche des fréquences. Ma mère et mes « grandes sœurs » se regroupaient régulièrement le soir (tous les soirs ? chaque semaine ? je ne sais pas) pour écouter les « Maîtres du mystère ». Et moi j’étais terrorisée. Avant même d’entendre (et d’ailleurs dès que les préparatifs commençaient, ma mémoire l’imaginait) l’horloge du générique, j’étais prise de panique. J’aurai dû quitter la salle à manger, mais je brûlais de participer à la communion si forte de ma famille toute féminine. Même suçant mon pouce, les genoux de ma mère surtout attentive à suivre l’émission, ne me rassuraient pas. Probablement que les histoires devaient aussi me captiver. Je ne m’en souviens d’aucune. Et je n’ai jamais songé à en rechercher une en replay… qu’est-ce que je crains ? la même peur, la déception des histoires ou de pleurer en revivant ces moments d’enfance ?

Pour moi qui entends la radio publique depuis ma naissance, mes parents l’écoutant, (France Culture, France Musique), et qui vers l’âge de 15 ans suis devenue une auditrice assidue et autonome, la radio est consubstantielle à ma vie. Le Masque et la Plume, Jean-Louis Foulquier, La Tribune des critiques de disques, l’émission de Jean-Claude Carrière sur le Jazz, et aujourd’hui toutes celles qui rythment mes matins sur France Culture et mes après-midis sur France musique, sont une véritable addiction, mon lien au monde, la source de mes découvertes, mes colères, mes doutes, mes interrogations, mes désaccords…Je ne me lasse pas d’écrire pour soit me plaindre, soit me réjouir !
Mon premier geste, c’est « d’allumer la radio ». Intéressante image, la lumière à la vitesse du son.
Longtemps, très longtemps, je n’ai pas eu de télévision, aussi mon seul lien au monde était la radio.
Ce jour-là, beau de cette douce tiédeur de la fin d’un été généreux qui teintait le ciel de Gironde d’un bleu d’Ile-de-France, il était aux environs de 15h et je montai dans ma voiture pour aller chercher mes enfants à l’école. Une douce sérénité baignait ce petit quartier tranquille et cosy de Bordeaux. Le contact mis, la radio « parle » aussitôt. À cet instant, une sidération m’envahit, je passe sur Franceinfo pour être sûre que ce que j’entends est vrai, pour le rendre réel, pour pouvoir y croire. En boucle, le journaliste raconte ce qui se passe à New-York où il est aux environs de 9h. Et je ne bouge plus, j’entends, j’essaie d’écouter.
La description de ce qui se passe là-bas dépasse l’imagination, bloque toute compréhension logique, me laisse sidérée. J’écoute, je ne bouge pas. J’essaie d’y croire et lentement, cette information devient vraie. Je suis restée un long moment ainsi, écoutant, pleurant, essayant de comprendre ce qui se passait, désespérée. Je ne pouvais plus éteindre, quitter ma voiture, j’écoutais hypnotisée et accrochée aux paroles du journaliste comme à une bouée de sauvetage.
Pour moi, ce jour-là, le monde a basculé dans l’inconnu. Je l’ai appris et compris grâce à la radio.
Les enfants sont entrés dans la voiture. Je leur ai expliqué ce qui se passait et nous avons écouté silencieux, atterrés. Ils savaient écouter la radio car elle nous accompagnait dans toutes nos pérégrinations (Merveilleuse « Oreille en colimaçons », eau, terre et feu et Sacha le Chat dont j’ai acheté les CD).
Le soir, j’ai demandé à mes voisins si je pouvais regarder les informations à la télévision et quelle que pouvait être la violence de ce que nous allions voir, j’ai emmené mes enfants, encore jeunes, voir ce qui s’était passé. Ma radio m’a offert bien d’autres moments marquants, dont je me souviens très bien, que ce soit les morts de Grace Kelly, de Diana, les attentats du Bataclan, les élections présidentielles…mais ce 11 septembre 2001 et l’attentat sur les Tours du WTC resteront à jamais dans ma mémoire, je peux encore les vivre comme si c’était hier.
Merci de nous offrir ce petit espace et merci aussi de votre travail, de votre faculté d’adaptation en ces temps de pandémie, de toutes ces portes ouvertes sur le monde, les cultures. Merci de bousculer mes idées préconçues et de me permettre de m’accrocher à celles que je crois vraies. Merci à tous les hommes et femmes de bonne volonté qui œuvrent à la connaissance et à la joie de tous.

Joyeux anniversaire. Merci à toute l’équipe pour la qualité de votre programmation. FIP, je vous aime

C’était il y a quelques années quand je bossais encore et les expos de peinture, je m’emmêlais les pinceaux de nuit avec la radio comme compagnonnage. La tête est libre, il y a juste les mains occupées. Le genre de truc qu’on ne fait jamais, comme faisaient mes parents : s’asseoir dans le salon pour écouter la radio. D’ailleurs, ils ne le faisaient pas. C’est la génération du dessus, je crois. Une nuit, je ne sais plus quelle heure, je barbouillais et c’était théâtre : L’Atelier de Jean-Claude Grumberg. Formidable. J’y étais. Ou plutôt, c’est l’atelier et les ouvrières qui se sont installées autour de moi. J’entendais leur pas sur le parquet, devant, derrière, la porte là-bas qui s’ouvre. Ah, la spatialisation du son, bien mieux qu’un film… Un moment ancré dans ma mémoire. Merci aux comédiennes, aux réalisateurs, aux metteurs en ondes…

100 ans : tout une vie ! La mienne n’a pas encore 70 ans, et plus j’approche des 100 ans plus Radio France et surtout « France Culture » est ma compagne de tous les jours. Dès que j’ouvre l’œil j’allume ma radio réglée sur France Culture et écoute… et quelquefois me rendors quelques minutes. Pour répondre à votre question « Quelle est l’émission qui vous a le plus marqué ? » je répondrai sans hésiter Les matins de F.C. (qui s’appelait autrement) quand ils étaient animés par Jean Lebrun, qui m’agaçait quelquefois pour son ton péremptoire – mais qui abordait des sujets d’actualité de façon intéressante. J’écoute la radio beaucoup plus souvent depuis que je suis à la retraite, notamment via les podcasts. J’ai ainsi découvert de nouvelles émissions auxquelles et suis devenue « accro » de plusieurs émissions de F.C. Merci pour cette radio qui m’est une amie fidèle.

Bon anniversaire à mon amour de radio que j’écoute d’Angleterre…fidèle auditeur depuis l’âge de 15 ans (j’en ai 62)… J’ai encore des K7 depuis 2000… merci… bisous…

Depuis des siècles, fidèle au jeu des « mille… » j’écoute France Culture 24/24 (ou pas loin !) souvent je ne comprends pas la moitié de ce qui se dit, mais incontestablement une chaîne qui tire par le haut…… un programme qui m’a marqué c’était la retransmission des pièces de l’Académie Française en début d’après-midi le dimanche…. (Supprimée en 81 me semble-t-il)

Bonjour FIP, nous vous écoutons depuis la Nouvelle Zélande, Vous êtes une incroyable radio. Nous adorons la musique et les voix des présentatrices. Merci

Hello, je suis désolé, je ne parle pas français. I just wanted to say that we absolutely love your station. We listen in the evening from California, Pacific standard time. And there is a female DJ whose music choices are absolutely fantastic. We visited Paris in 2019 and the station was on in our hotel room. We immediately found it and have it as a soundtrack in our home. Thank you for sharing with us across the globe.

Je me souviens dans les années 80 de l’émission de Jean-Charles Aschero. En remède au blues du dimanche soir j’écoutais l’émission les choses de la nuit il y avait « quel est votre prénom » et si je n’arrivais toujours pas à dormir il y avait « les enquêtes du commissaire Chabert ». Je réécoute cela avec beaucoup de nostalgie.

Mon meilleur souvenir de radio, c’est la grille actuelle de France Culture. Mon âme lévite de bonheur, ça me rappelle l’opium de ma jeunesse. Merci, mille fois merci.

Je ne vous écoute pas assez. J’aime écouter la radio dans mon véhicule, mais je n’ai pas de TSF, de transistor, de radio à mon domicile. Autrefois quand j’étais jeune, j’en avais un pour écouter le Hit Parade d’Europe 1. Mais à l’ère d’internet, des séries télés, il faut se partager entre tous les médias. J’ai donc supprimé les journaux télévisés et les émissions politiques. Nous ne sommes plus à l’époque de François-Henri de Virieu ou d’Anne Sinclair. Aujourd’hui tout ceci me rase, alors qu’autrefois j’étais scotché. Je préfère, j’allais dire, écrire, grignoter, picorer des émissions comme la vôtre, au petit bonheur la chance, comme je le fais avec les livres depuis tant d’années. C’est ainsi que j’ai écouté « A voix nue » Anne Pingeot après avoir lu avec bonheur les lettres publiées par cette grande dame de la culture. Je lui ai écrit et elle m’a répondu très gentiment. Et puis là, je viens d’écouter les interviews de Fabienne Servan-Schreiber, ma cousine, que je découvre, comme l’année dernière en plein confinement, j’avais retrouvé ma cousine Marguerite, la soeur d’Edouard et donc de Fabienne, pile au moment où j’apprends la mort de cet être exceptionnel, Henri Weber. Ecouter Fabienne, c’est entendre la voix de ses deux êtres de lumière. Merci. Je crois que je vais écrire à Fabienne.

Chère France Culture, Je m’éveille et je m’endors en ta compagnie, depuis 20 ans je crois. Je pourrai passer toutes mes journées à t’écouter. Je me régale à écouter, les points de vue, les questions habilement formulées, les traits d’humour toujours de bon goût. J’apprends beaucoup et j’ai envie de creuser les sujets abordés. J’ai tout au long de ma vie, j’ai 64 ans, abandonné les autres moyens d’information en premier lieu la télévision puis petit à petit les autres radios. Je suis également abonnée à un journal mensuel que je reçois. Je regrette malgré tout quelques fois des positions trop parisiennes et trop élitistes moi qui vis dans le Périgord. Et cela notamment dans les émissions culturelles, ce qui est paradoxal car je travaille dans le milieu théâtral. Je trouve que le point de vue est beaucoup restrictif sur ce qu’est la culture et met le projecteur uniquement sur les grandes institutions. Seule l’émission « les pieds sur terre » va voir ailleurs et propose quelque chose de vraiment ouvert, sans aucun commentaire. Mais globalement j’ai envie de te dire, continue comme ça, ne te laisse pas trop faire par les nouvelles technologies qui n’apportent rien. J’espère pouvoir t’écouter encore longtemps.

Fip n’est pas en chocolat mais elle fond…..dans l’oreille…..(NLDR c’était à l’époque de pâques 😉 Merci pour cette saveur unique et exquise depuis tant d’années. Vous embellissez tous les jours mon univers sonore et ça compte dans ma vie

Bonjour à toute l’équipe de Fip ! Très très Heureux Anniversaire Fip et à vous tous qui m’avez accompagnés pendant toutes ces années ! Avec vous, en votre constante compagnie, j’ai pu réaliser et et assouvir ma passion de maquettiste ! Ainsi je ne saurai dire combien de dizaines de maquettes de bateaux, d’avions ,de maisons, etc… ai je pu réaliser en écoutant votre radio toujours passionnante joyeuse et entrainante ! Toujours avec vous, des milliers d’heures à votre écoute à dessiner et fabriquer ! … je voulais vous en remercier du fond du coeur et vous rendre cet hommage !!!! (peut être pourrai-je vous adresser quelques photos de ces réalisations, mais je ne sais pas comment procéder !). Vous pouvez être fier d’accompagner tous les artistes et autres artisans de par la France entière, et sans doute le monde, dans l’action de leur passion !! Nous vous devons beaucoup !! On ne vous le dira jamais assez !! Alors un grand grand merci encore et un très bon anniversaire, continuez de nous faire vibrer, de nous encourager au travail, au loisir et à la culture !! Bravo Bravo à vous tous ! Nous continuerons de vous écouter, vous pouvez en être certain ! De toute la force de ma fidélité !

FIP, je vous aime, votre ramage se rapporte à votre plumage et vous êtes le Phoenix des radios musicales. Merci, merci, et encore merci d’exister.

Vous m’avez toujours accompagné, partout où j’ai vécu, de la Nouvelle Calédonie à Paris en passant par le Japon et aujourd’hui Abu Dhabi au Émirats arabe unis. Véritable antidote contre les mauvaises journées et la morosité, je tenais à vous remercie du fond du cœur pour votre programmation musicale, votre bonne humeur et vos voies apaisantes……
Étant donné que vous nous embrassez tous les jours musicalement, je me permets de tous vous embrasser amicalement.
Comme le disait Platon, « Si tu veux connaître un peuple, écoute son FIP….. »

Dès le réveil, et même les nuits sans sommeil, un réflexe pavlovien : France Culture et aussi France Musique. Le dimanche : privée de grasse matinée mais récompensée par la beauté du « Bach du dimanche » de Corinne Schneider sur France Musique. J’aime tous les programmes de France Culture avec plusieurs addictions. 1 : La méthode scientifique. Je suis émerveillée par l’élégante érudition, l’enthousiasme éclairé, l’imagination audacieuse des références littéraires et artistiques de Nicolas Martin (en particulier pour la SF dont je suis passionnée depuis l’enfance : j’ai 76 ans !) Je l’ai rencontré aux Utopiales ainsi que Olivia Gesbert (que d’émotions !) 2 : Cultures Monde et le monde des idées ex aequo avec la Grande Table. Quelle chance pour nous que d’avoir de telles radios!Merci

La Radio est dans mon ADN de journaliste, je suis d’abord un journaliste Radio. C’est là que tout a commencé le 9 juillet 1999, un dimanche estival où j’ai présenté mon 1er flash sur Lyon Premiere. Il y en a eu beaucoup d’autres depuis et de nouveau d’ici quelques jours.

Salut radio France ! La radio qui compte beaucoup pour moi est FranceInfo ! Oui FranceInfo signifie beaucoup pour moi ! Le moment que j’ai apprécié était quand Franceinfo a fait l’événement quand le rover atterrissait sur Mars et quand Franceinfo récompense un étudiant en journalisme.

J’ai des souvenirs de l’oreille en coin avec Kriss le dimanche après-midi qui m’accompagnait dans ces journées ennuyeuses… sa voix et son humour… Elle est partie trop tôt… peut-on l’entendre ? Merci

Je me régale depuis toujours, l’oreille en coin » sur France-Inter, de jour comme de nuit…
J’ai 73 ans et, comme bcp d’auditeurs de mon âge, je me suis fait peur et régalée (sans que les parents le sachent) … avec « Les Maîtres du Mystère » du mardi soir. Je continue avec les podcasts où je retrouve quelques expressions comme « mise en ondes… » Et je tremblerais presque autant qu’à 10 ans à l’introduction musicale que je n’ai jamais oubliée.
Par contre, je n’ai rien entendu sur « Les nuits du bout du monde » de Stéphane Pizella ? Et, plus récemment (!!) « L’oreille en coin » ? Ah, que la radio est belle, et France Inter indispensable ! Mes amitiés.

Merci à Inter pour cette invitation de Jean-Luc Hess, que j’ai tant écouté.
Mes salutations à lui

Monsieur Weill, je vous aime,
Beaucoup de souvenirs grâce à vous et d’émotions.
Nous avons probablement le même âge, je regretterai votre voie et vos mots. J’espère que sera évoqué dans la journée, une belle dame d’Inter
J’ai nommé : KRISS
Amitiés

Quelle bonne idée d’avoir invité Pierre Weill pour la fête de la radio, il nous a tant accompagné, faisait partie de nos vies et lorsque a été annoncé son départ à la retraite, je me suis sentie comme orpheline, mais c’est la vie… Bonne retraite Pierre !!!
Auditrice de France Radio Inter depuis ma naissance (1944)

J’espère que la figure inoubliable de Kriss dont la voix est restée dans beaucoup de mémoires, je pense, sera évoquée à cette occasion.

Pourquoi Claude Dominique est-elle toujours oubliée ? Nous l’écoutions avec assiduité vers 1958-1960 pour ses choix et surtout son humour, et sa voix. Le titre de l’émission ne me revient pas, malheureusement. Merci Ali Rebeihi pour vos émissions.

Mon grand-père écoutait Paris Inter… Moi France inter depuis 50 ans et grâce à une émission « Macha Béranger » !! J’ai rencontré un homme qui a bouleversé ma vie… ma plus belle histoire d’amour. J’ai l’enregistrement qu’un aveugle m’a envoyé ensuite. Merci France Inter… Merci pour avoir aussi accumulé des connaissances diverses… j’ai 2 amours France Inter et Télérama… Ma vie se termine merci

Née en 1948 je suis nourrie de radio et ça continue.
Pour avoir participé à la fine fleur de la chanson française » je vous demande de parler de cet homme formidable qu’était LUC BERIMONT. Merci par avance et VIVE LA CHANSON FRANÇAISE, notre exception culturelle

Merci pour cette journée ! J’ai immédiatement reconnu la voix d’Yvan Levai et Eve Ruggieri. Que du plaisir !

Fête de la radio, les 100 ans et 40 ans de la FM libre.
À l’écoute ce matin du 1er juin 21. Merci à vous pour ces rencontres, dialogues, interview concernant ce thème. À 70 ans passés, j’ai connu Paris Inter grandes ondes par Allouis. En avril 2014, dans le village de Allouis, j’ai capté France Inter avec un poste à galène sans batterie, ni pile, ni courant électrique.

À quand une nouvelle émission avec Eve ????
Que de souvenirs d’enfance avec cette voix envoutante et la qualité de ce qui était conté…
Encore, encore !!

Ah France Inter !
J’ai 45 ans et j’ai toujours écouté France Inter !
Quelques uns de mes souvenirs maintenant que j’entends l’émission de Augustin Trapenard… avec celle que je croyais être, en un seul mot, Evroutgiery!! (Eve Ruggieri)
Sans parler de la météo marine que mon frère, ma sœur et moi connaissions par cœur (phonétiquement !) umber et tamise, mer d’Iroise, Fisher et German… Merci à vous

En cet anniversaire des radios je me souviens d’une émission diffusée l’été dans les années 90 sur France Inter à l’heure du déjeuner… « La course au coin de la rue » le but était de découvrir une ville avec des indices de plus en plus précis…C’était (une de plus!) Émission super. Pourrait-on la retrouver sur ina.fr ? Merci à tous et pour tout radio France mon inséparable compagne de jour et de nuit.

Je me souviens nous étions autour de la table et nous cherchions avec mon père un nom pour une nouvelle radio ; c’est France Inter Paris qui l’a emporté…

Bonjour, et oui, personnellement et pense que nous sommes encore nombreux à le penser, la radio est déjà UNE VOIX – pas besoin d’images ! et nous sommes, je suis, beaucoup plus attentive à la radio. Je ne suis pas trop la TV – surtout pour les journaux – je préfère mille et une fois la Radio – je me sens plus et mieux informée par France-Inter que je suis depuis plusieurs années désormais –
Et quel plaisir dès le matin, 1er geste, ouvrir Radio et bien sûr France-Inter, car je reconnais la voix de suite et ai découvert plus tard certains visages – mais préfère l’écoute de la personne qui intervient et imaginer son visage et entendre sa voix – On peut ressentir bcp de l’intervenant uniquement par la voix.
Peut-être y suis-je sensible par mon travail « standardiste-accueil ».

Je souhaitais revenir sur le témoignage de la personne d’hier, concernant l’importance de la voix. Pour ma part, c’était celle d’Hélène Hazera. Avant internet, nous pouvions imaginer qui était la personne. On la rêvait, sculptait et créait. Une fois vue, le rêve se brise car le visage ne correspond plus à notre « création ». Elle est. Merci pour vos reportages. Votre émission est toujours intéressante car « on croit qu’il ne se passe jamais rien »…

Il se trouve que ma grand-mère Germaine Bâtisse a été la première speakerine à la radio dans les années 30, j’ai des anecdotes. Elle y a rencontré mon grand père et ensemble ils ont animés des émissions enfantines.

Quelle joie d’entendre ces voix qui ont ponctué nos vies !
Fête de la radio. France-Inter. Mardi le 1er juin 2021.
J’apprécie beaucoup l’idée de l’histoire de la radio. Mais beaucoup orientée autour des journalistes, pourquoi pas. Pour moi la radio de France-Inter, ce ne sont pas des voix seulement que j’écoute avec égoïsme, mais des émissions de qualité qui m’obligent à faire l’effort d’écouter des questions et des réponses. J’aimerais entendre une émission sur l’histoire de la radio d’un point de vue « histoire de la radio basée sur le progrès technique ». L’invention du superhétérodyne par Lucien Lévi. A l’origine du superhétérodyne, ces bizarres parasites presque toutes les 24 heures dont certains disaient que c’était des messages de Martiens. Finalement, c’est un ingénieur américain, qui en regardant le ciel et la voie lactée, avait donné l’explication. C’était le champ électrique de notre galaxie qui provoquait ces parasites. Puis, l’invention de l’électronique suivie du transistor et le la FM avec des musiques de qualité auditive, et bien plus diversifiées.

J’ai obtenu mon bac en 1979. Avant de reprendre mes études nous avons fait avec quelques amies une saison d’hiver à Val d’Isère et là alors que j’étais habituée à écouter Europe 1 ou RTL impossible de les capter. Il n’y avait que France Inter, la bande FM n’existait pas encore… j’ai pesté puis écouté et là découverte totale. Je n’ai plus jamais écouté une autre radio je m’endors France Inter je me lève France Inter, je passe mes journées avec France Inter et maintenant avec les podcasts Radio France c’est encore mieux. J’ai le souvenir des émissions de l’après-midi avec Claude Villers c’est lui qui m’a captivée, quelle intelligence ! Voilà mon histoire.

Je trouve notre mémoire des voix est assez prodigieuse. On est capable de reconnaître des voix des années après les avoir entendues. On ne peut s’empêcher d’imaginer un physique quand on entend une voix, en particulier à la radio.

Impossible de rester sans réagir. J’ai été comme des millions d’autres dans mon genre, un fan de Radio 7. ET un fan de Michèle Halberstadt du matin. Impossible d’écouter la radio l’après-midi. Pendant toutes mes études, la fin du lycée, le bac, la fac : Radio 7. Le tournant hip hop m’a perdu. J’ai rêvé de faire de la radio, je n’ai réussi qu’à faire le pseudo journaliste puis pseudo producteur sur la fréquence privée des scouts de France (jamais été scout de ma vie). J’avais rencontré Jean Michel Gravier un soir au studio. Je devais avoir 17 ou 18 ans, une oie blanche (enfin je devrais dire un dindon blanc). J’ai pris le métro pour le retrouver à la maison de la radio. Il m’a expliqué des trucs de radio. Puis je l’ai ramené en taxi chez lui puis je suis rentré chez moi, comme touché par la grâce. Oui radio 7 était une radio où on pouvait passer. J’aimais beaucoup Christophe Bourseiller et je lui reste fidèle. Merci Sonia pour cette émission qu’une blessure et sa convalescence me permettent d’écouter aujourd’hui. Merci de m’avoir fait ré-entendre la voix de Michèle Halberstadt qui m’a ré-ensorcelé. Avec un peu de courage et d’énergie, je remonterai un projet de classe au lycée sur une web radio. Auditeur d’Inter, je le suis aussi des web radio de la Grande Maison. Merci encore donc pour ces quelques minutes de radio 7.

Mon grand-père a connu la naissance de la radio. Les émissions commençaient le matin par la Marseillaise. Mon grand-père m’a raconté que son père se mettait alors au garde à vous devant le poste….serait-ce possible maintenant ?

Mes voix d’inter que je ne peux jamais réentendre sans sourire béatement : Jean-Luc Hees (encore aujourd’hui), pierre bouteiller, kriss et aujourd’hui la voix d’Ali Baddou si proche et si bien posée…sur mon émotion !! Merci Radio France pour tous ces moments, pour la journée d’aujourd’hui, et pour la malice quotidienne dans la voix de Fabienne Sintes !

Quel bonheur d’avoir entendu Bernard Lenoir hier soir ! Toute ma jeunesse !

Merci d’avoir invité jean Luc Hees dont la voix est toujours aussi chaleureuse, et dont le débit, toujours aussi « tranquille », rend le contenu évident et immédiatement intelligible.

Fan absolue de Radio France, j’ai tout de même quelques regrets aujourd’hui par rapport à la couverture des événements et le témoignage absent de Daniel Mermet du fameux « Là-bas si j’y suis », journalisme de terrain parfois et souvent à rebrousse-poil de vos discours et très convenus.
Quelle serait son reportage de la situation en Palestine ou en Caucase du Sud ? Il allait là avant que vous soyez sollicités par des dépêches tombent entre vos mains ! L’humain au cœur de la machine, la machine au service de la réflexion et de bonheur de se confronter à la réalité du terrain !
Son approche – l’indignation derrière un humour caustique a suscité beaucoup de courroux. Son éviction a laissé un grand vide sur France Inter. On retrouve ses assistants dans d’autres émissions, la terre au carré ou un autre rendez-vous pour une journée particulière » La radio doit aussi se transformer !
Bon courage pour l’avenir de la radio ! espérant que les personnes en zone blanche, auront encore le loisir d’écouter les voix et les sons du coquillage Radio France.

Un petit coucou à Jean Luc Hees que j’ai écouté pendant des années avec Synergie lors de mes déplacement professionnels. Une voix sédative, une grande précision dans les propos, pas d’à peu près, que du bonheur !
Belle route Monsieur.

Pour cet énorme cadeau (respect et admiration pour lui) pour la présence de Jean-Luc Hess au 13/14 de France Inter. Un homme, une voix… un symbole dans ces temps pas toujours faciles…

La voix de Marianne Oswald qui racontait des histoires quand j’étais petite (années 50). J’étais fascinée par son timbre de voix. Inoubliable.

Grandi, muri (peut-être !!) vieilli, avec la radio… SLC Europe 1, et surtout France inter : Gérard Sire, Claude Villers (coucou Laetitia G.) Anne Gaillard, Claude Chebel, Gérard Klein, Lucien Jeunesse, Daniel Mermet, Jean-Luc Hees !! Que des voix !!!! Merci et bizh’ous à tous !!!

Moi j’écoutai Gérard Klein et surtout Kris graffiti j’ai eu le plaisir de faire une émission avec Gérard quand il suivait des artisans moi j’étais restaurateur de meuble et avec Kris France Inter se déplaçait en province très bon souvenir à saint brieux

Deux souvenir de radio. Une émission dont je ne me souviens pas du nom qui passait du rock alternatif. Du jour au lendemain plus rien. L’animatrice c’est fait plaisir en faisant un fuck à emi, polydor… si vous retrouvez l’émission je vous tire mon chapeau. Deuxième souvenir un film. Pump up the volume.

Bonjour et très bon anniversaire à France Inter ! vous m’accompagnez depuis 1975, année de mon mariage. 9 ans sans télé jusqu’à ce que mon fils nous avoue qu’il était le seul de sa classe à ne pas l’avoir, LA TELE ! Les voix bien sûr : depuis Gérard Sire, Claude Villers, José Arthur, Jo Dona Jusqu’à aujourd’hui mes préférés Ali Badou, Nicolas-Léa, Jean-Claude Ameisen, Jean Lebrun, Nagui etc… Une émission que nous ne manquions jamais « le Tribunal des Flagrants Délires ».
Par contre, la radio filmée ne m’intéresse pas du tout.
J’avoue : je vous ai quitté pendant une partie de la pandémie car trop plombant pour le moral. TROP D’INFO ! bon je suis restée sur radio France (Musique).
CONTINUEZ ! et surtout gardez votre LIBERTÉ !

Toute la semaine, des programmes concoctés par nos antennes pour fêter la radio : consulter le programme en cliquant sur ce lien