1. Covid : nouvelles mesures
2. Covid : la vaccination des 5-11 ans
3. Covid : « le Téléphone sonne » sur le conseil de défense sanitaire
4. Covid : remarques diverses
5​​​. Éric Zemmour 
6. Une primaire à gauche ? 
7. Olivier Faure, invité du 7h50 de France Inter
8. Valérie Pécresse, invitée du Grand entretien de France Inter
9. Gabriel Zucman et Lucas Chancel, économistes, invités du Grand entretien de France Inter
10. Le traitement éditorial de la mort de Pierre Rabhi
11. Yann Arthus-Bertrand dans « La terre au carré » sur France Inter
12. « Woke »
13. Pêle-Mêle de remarques d’auditeurs
14. La langue française

Au menu de cet édito : les nouvelles mesures pour lutter contre l’épidémie, la couverture éditoriale des meetings de Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour, la primaire proposée à la gauche, le traitement médiatique de la disparition de Pierre Rabhi, l’invitation faite à Yann Arthus-Bertrand, le terme « woke » critiqué par les auditeurs. 

Covid : les nouvelles mesures 

Lundi 6 décembre, le Premier ministre Jean Castex a annoncé une série de mesures destinées à endiguer la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19, dont la vaccination sans rendez-vous pour les 65 ans et plus, et un renforcement du protocole sanitaire à l’école primaire.  
Il envisage l’ouverture de la vaccination à tous les 5-11 ans « sur la base du volontariat, si possible d’ici à la fin de l’année ».  
Jean Castex a par ailleurs recommandé aux Français de « lever le pied » dans les interactions sociales et de limiter les « moments de convivialité » en intérieur dans les sphères privées et professionnelles.  
Le gouvernement a par ailleurs décidé de fermer les discothèques pour quatre semaines à partir de vendredi. Cette dernière mesure a vivement fait réagir les auditeurs versus meetings politiques : 

« On ferme les discothèques mais les meetings politiques seront-ils maintenus ? »  

« On ferme les boîtes de nuit où 50 personnes peu susceptibles de faire des formes graves de covid dansent. On autorise les meetings politiques où des centaines de personnes s’entassent… Est-ce logique ? »  

« Je suis très dubitative sur les mesures annoncées. On ferme les discothèques mais on laisse les meetings politiques se faire sans passe sanitaire. On impose aux enfants le port du masque et on infantilise les parents et les grands parents les menaçant s’ils ne sont pas vaccinés d’une suppression du passe sanitaire et de belles fêtes de fin d’année avec leurs proches… N’est-ce pas plutôt ne pas vouloir prendre de mesures plus radicales pour permettre ces meetings politiques ? » 

L’autre annonce qui suscite un flot de réflexions et d’interrogations concerne la vaccination des plus jeunes : 

« Quid de l’obligation vaccinale chez l’adulte et des contrôles des passe sanitaires avant de vacciner nos enfants ? 
Je suis vaccinée 3 doses et je n’envisage pas une seconde de faire vacciner mes enfants qui vont devenir les otages des Français qui ne veulent pas être vaccinés… responsabilisons donc les adultes… » 

« Pourquoi envisager la vaccination des enfants alors que ce ne sont pas eux qui encombrent les services de réanimation pour COVID ? Il faut d’abord exiger la vaccination des adultes avant de demander cela aux enfants !! »  

« Quelle cohérence entre la pression mise sur les enfants et l’absence d’obligation pour les adultes ? » 

« Les principaux efforts seront portés sur les enfants qui ne sont pas à risque. Si leurs parents et grands-parents sont vaccinés, pourquoi en demander autant ? » 

« Je ne suis pas anti-vaccin, mais je refuserai, conscient du risque que je prends, que mes petits enfants soient vaccinés pour assurer mon confort sanitaire ! » 

Les autorités de santé ont pour l’heure autorisé la vaccination des seuls enfants risquant de faire une forme grave de la maladie – 360 000 enfants concernés – et le gouvernement envisage de l’ouvrir à tous ceux âgés de 5 à 11 ans, sur la base du volontariat des parents, soit environ 6 millions d’enfants. 

Deux salles, deux ambiances 

Dimanche 5 décembre, pendant que Jean-Luc Mélenchon mobilisait ses militants à La Défense, souhaitant montrer qu’il peut faire l’union via son « parlement » de campagne, Éric Zemmour réunissait ses partisans au Parc des expositions de Villepinte en Seine-Saint-Denis pour un premier meeting de campagne censé démontrer la force de sa candidature. 

Une actualité très commentée par les auditeurs qui observent une couverture éditoriale différenciée entre les deux candidats : 

« Un reportage sur le discours de début de campagne de M. Zemmour a donné lieu ensuite à l’intervention très intéressante d’un spécialiste de l’extrême droite.  
Un sujet suivant, consacré également à un discours de campagne, mais cette fois-ci de M. Mélenchon, n’a pas été complété et enrichi par un expert de l’extrême gauche. Pourquoi ne pas informer les auditeurs en laissant s’expliquer les spécialistes de tous les « extrêmes » ? »  

« J’étais très en colère ce matin. Votre émission a consacré un temps non négligeable au meeting d’Éric Zemmour et celui de Monsieur Mélenchon a été plié en moins de 10 secondes et c’est comme ça pratiquement tous les jours. C’est affligeant. »    

« Je viens d’entendre le journaliste dans son flash d’information annoncer qu’il va parler du meeting de Jean-Luc Mélenchon et il a enchaîné en disant qu’en même temps que ce meeting, se tenait celui du « polémiste d’extrême droite, Éric Zemmour ». Pourquoi ce traitement différencié ? Il me semble que les deux personnes sont candidates à l’élection présidentielle, l’un à l’extrême gauche et l’autre à l’extrême droite et qu’une vision journalistique ne devrait pas faire autant de différences entre deux personnes, porteuses toutes deux d’idées extrêmes. Trouvez-vous que l’attitude de ce journaliste est pondérée ? Votre radio fait partie du service public, pour lequel nous payons une redevance : en contrepartie, il me semble que vos journalistes devraient respecter toutes les opinions, d’autant plus s’il s’agit de candidats à la présidence de la République. » 

Une primaire de la gauche ?  

Flop pour la proposition d’une primaire lancée par Anne Hidalgo. 
A quatre mois de la présidentielle, avec au moins sept candidats sur la ligne de départ, la gauche est totalement éparpillée : l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l’écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo, le communiste Fabien Roussel, le chantre de la réindustrialisation Arnaud Montebourg, et les anticapitalistes Philippe Poutou et Nathalie Arthaud. Dans la plupart des sondages, aucun des candidats ne dépasse les 10%.  
En difficulté, Anne Hidalgo est créditée entre 3 et 7% des intentions de vote, et Yannick Jadot, plafonne entre 6 et 9%. Certains responsables à gauche jugent déjà la situation « dramatique », quant aux auditeurs ils ne se sont pas privés d’écrire pour dire ce qu’ils en pensent :   

« Honte à vous, dirigeants de la gauche, qui aviez 5 ans pour travailler à un programme commun et n’avez rien fait. Vous êtes pitoyables ! »  

« Je suis plutôt de gauche mais quand je vois ce qu’elle est devenue je suis désabusé aussi. Je ne sais même pas pour qui voter au final mais un vote par défaut semble être la « solution » car aucun membre de la gauche n’inspire réellement confiance. In fine ce sera voter contre et pas voter pour… »  

« Sortons de la personnalisation du président. Je souhaiterais voir la gauche proposer un gouvernement et un programme commun plutôt que des primaires. Déprimé de voir une gauche incapable de se mettre d’accord et qui pense pouvoir passer le premier tour. Préférer camper sur ses positions et laisser la droite gouverner, quel dommage. » 


Depuis l’annonce d’Anne Hidalgo, la Primaire populaire, qui compte mettre la pression sur Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, a engrangé en 24 heures 10 000 participants supplémentaires, pour atteindre 250 000 membres. Un dispositif très commenté par les auditeurs : 

« La primaire de gauche est la primaire populaire lancée en ligne depuis des mois et qui vient de passer à une nouvelle étape début décembre avant sa primaire fin janvier. Merci à France Inter pour − enfin − en avoir parlé longuement ce midi au 13-14. Continuez comme ça. »  

« Christiane Taubira est pour l’instant en tête de la primaire populaire, loin devant M. Jadot et M. Mélenchon, justement parce qu’elle n’est pas une candidate d’appareil. Nous n’en pouvons plus des candidats d’appareils de gauche ! »  

« Il est franchement agaçant d’entendre les médias présenter une primaire de gauche comme une initiative d’Hidalgo et de Montebourg, comme une surprise improvisée, alors que la Primaire populaire s’organise depuis des mois en dehors des partis, soutenue par 250 000 citoyens. Présenter une primaire comme une initiative d’un parti est le meilleur moyen de la faire échouer. »  

Critiques du traitement éditorial de la disparition de Pierre Rabhi 

C’est lors d’une éphémère candidature à la présidentielle, en 2002 que Pierre Rabhi connut une certaine exposition médiatique. Il souhaitait alors, déjà, « introduire dans le débat l’urgence écologique et humaine ».  
Pierre Rabhi, figure de l’agroécologie en France, est décédé samedi 4 décembre à l’âge de 83 ans.  

Ce pionnier du néo-ruralisme s’était installé en 1961 dans une ferme du sud de la France. Né en 1938 aux portes du Sahara algérien, Pierre Rabhi restera comme l’un des pionniers de l’agroécologie – pratique agricole visant à régénérer le milieu naturel en excluant pesticides et engrais chimiques. Une méthode appliquée dès les années 1980 en Afrique sub-saharienne, où il effectuera de nombreux séjours.   
Ses ouvrages ont rencontré à chaque fois un succès indéniable “Vers la sobriété heureuse » a été vendu à plus de 460 000 exemplaires. Grand admirateur de Socrate, il disait que « chaque être humain doit tenter de se connaître de façon à se changer positivement ».
Avec Cyril Dion –l’auteur du documentaire militant à succès « Demain »–, il a cofondé le mouvement citoyen des Colibris, qui appelle aux actions locales, comme les jardins partagés, les fermes pédagogiques ou encore les circuits d’approvisionnements courts.  

Référence dans le sérail écologiste et altermondialiste, Pierre Rabhi laisse une image très controversée chez les auditeurs qui n’ont pas réellement apprécié le traitement médiatique à l’occasion de sa disparition : 

« Je voudrais revenir sur le traitement de la disparition de M. Pierre Rabhi lors des séquences d’information du dimanche 5 décembre. Le moins que l’on puisse dire c’est que celles-ci manquaient singulièrement de distanciation. Nous avons eu droit, comme souvent d’ailleurs a une litanie de louanges éplorées. Certes ce monsieur était une personne respectable mais une bonne partie de son idéologie et de son action étaient éminemment contestables et il eût été hautement souhaitable que ces aspects eussent été évoqués, je pense que l’information objective est le devoir d’un journaliste et pas uniquement du bout des lèvres comme aujourd’hui. »   

« Je suis surpris qu’au décès de ce Monsieur, personne ne revienne sur l’excellent reportage de vos collègues de « Secrets d’infos » relatif au petit business de M. Rabhi. » 

« Je suis assez étonné du panégyrique que France Inter fait de M. Pierre Rabhi. Bien sûr, son discours tendance écolo passe bien, c’est la mode. Le problème est que, en toute vraisemblance, il n’ait jamais pu vivre de ses méthodes de culture. Par ailleurs, ses positions réactionnaires sur les relations homme-femme, sur les homosexuels, entre autres, le montrent sous un jour nettement moins sympathique. » 

« D’une manière générale, il est unanimement salué sur votre antenne (et partout ailleurs) sans que ne soient à tout le moins de manière informative, précisées les prises de positions très critiquables qu’il a pu avoir, notamment sur la place des femmes dans la société, sa vision de la famille, ou l’homosexualité.  
Il est également présenté comme un grand écologiste, sans que son discours teinté de pseudo-sciences et de religion ne soient évoqués.  
Je pense qu’il serait judicieux de nuancer un peu l’hommage qui lui est fait, ne serait-ce que pour ménager les sensibilités de votre auditorat qu’il a pu heurter par ses propos très critiquables et qui ne le considèrent pas du tout comme l’humaniste que vous dépeignez mais plutôt comme le gourou réactionnaire ultra-catholique, misogyne et homophobe que nous voyons en lui. » 

Yann Arthus-Bertrand : persona non grata 

Yann Arthus-Bertrand était l’invité de l’émission « la Terre au carré » ce 7 décembre. 
Controversé sur la sincérité de son engagement ou sur ses prises de positions pronucléaires, jalousé pour ses succès commerciaux, critiqué pour l’empreinte écologique de ses vols, le célèbre photographe agace autant qu’il émerveille, nous dit le site de l’émission animée par Mathieu Vidard. 
Les très fidèles de l’émission ont tranché et penchent nettement du côté de l’agacement : 

« J’ai honte de l’entendre… Il dessert la cause écologique. »  

« D’autres invités s’il vous plaît !!! N’y aurait-il pas d’autres personnes à convier à cette émission pour parler d’écologie plutôt que cet archi médiatique photographe qui n’a pas grand-chose de nouveau à dire ou à nous apprendre ? Des gens luttent au quotidien avec morale et éthique et ont des choses à dire. Lui, non, je suis désolée je suis abasourdie que vous lui donniez une telle tribune médiatique. Je n’ai rien contre la personne mais est-il réellement militant ? Merci de votre attention » 

« J’ai écouté une grande partie de votre interview de Yann Arthus-Bertrand. Vous avez très bien fait de le pousser dans ses retranchements, lorsqu’il a affirmé être un soutien de la décroissance…avant de finir par admettre qu’en vrai, ben, selon lui, la croissance nous fait tous vivre et « ce n’est pas de la faute de Total si on prend la voiture pour aller au boulot ». Ah bon ?? Oui c’est sûr, c’est tellement plus facile de dire « devenons tous végétariens et plantons des arbres après avoir pris l’avion », que de remettre en cause les fondements du système économique dominant… »  

« Aucun intérêt d’inviter Arthus-Bertrand, à part pour lui de vendre son bouquin. Il n’a plus aucune crédibilité au regard de tous nos bénévoles qui s’engagent modestement sur le terrain à essayer de sauver ce qui est à portée de chez nous. Bravo Camille de parler des vieux schnocks, marre de la langue de bois et du politiquement correct. Vive Greta ! » 

Motus pour « woke » ? 

Du « wokisme » à « l’idéologie woke », les auditeurs ne cachent pas leur lassitude d’entendre le mot « woke », très employé ces dernières semaines sur toutes les antennes : 

« J’ai entendu ces derniers temps le terme « Wok ». Avec « le » devant. J’ai un wok (ustensile de cuisine très utile, ça tombe bien…). Un wok ? Non, un « woke » de « awake »… ? Tout ça pour dire : Mêmes très « éveillé-e-s », nous ne sommes pas tous-tes éga/ux-les devant la « novlangue de nos jours ». Ça m’a bien amusée. »  

« Je viens d’entendre, lors d’une émission que j’écoute très régulièrement, une intervenante utiliser le mot « wokisme ». Ce mot étant très récent et n’ayant à l’heure actuelle aucune définition dans les dictionnaires officiels tel Le Robert, à ma connaissance, je suis choquée par son emploi dans le cadre d’une émission qui a pour but de faire comprendre l’actualité. Chacun est libre de s’exprimer comme il le souhaite sur vos antennes. Je suis choquée cependant qu’on y puisse utiliser un tel mot sans définition sans qu’il suscite de question. Pour préciser ma pensée, ce mot, dans mon esprit, comme dans l’esprit de bien des gens il me semble, est utilisé comme une attaque idéologique envers des courants de pensée qui à bien des égards ont été libérateurs : le féminisme, l’anticolonialisme, l’antiracisme, la lutte contre l’homophobie et la transphobie, etc. Ce mot est au centre de bien des débats, dont vous vous faites l’écho sur vos antennes par ailleurs. Aussi, quand vos intervenants attitrés l’utilisent, je souhaiterais, pour la qualité desdits débats, qu’il fasse l’objet d’un commentaire, d’une question, bref qu’on en précise systématiquement le sens qu’y inclut l’intervenant qui l’utilise. Faute de quoi il ne relèverait que de la manipulation intellectuelle. Et vos antennes serviraient de relais à la propagation de ce mot et de l’idéologie rétrograde et sournoise qui se cache derrière ce mot, afin d’avancer masquée. »  

« C’est quoi “woke” il y en a marre de tous ces termes anglais ! » 

« J’habite en Province (Niort) et autour de moi je ne connais personne qui s’intéresse au « wokisme » (qui même sait ce que ça veut dire) ! le prix des fruits et légumes, le Covid et les fêtes de fin d’année sont dans les conversations : le « wokisme », c’est bien un sujet des milieux parisiens. » 

Clément Viktorovitch, qui chaque jour sur Franceinfo décrypte les discours politiques et analyse les mots qui font l’actualité a consacré l’une de ses chroniques « Entre les lignes » à ce terme :  
« En anglais, il signifie « être éveillé ». Il apparaît aux États-Unis dans le courant du 20e siècle, d’abord pour désigner les individus conscients des violences et des discriminations subies par les noirs américains. Mais le mot ne s’impose réellement dans le débat public qu’à partir de 2014, et le meurtre de Michael Brown, jeune noir de 18 ans abattu par la police. « Stay Woke » va devenir un mot d’ordre du mouvement Black Lives Matter. Puis, progressivement, son emploi va s’élargir, jusqu’à embrasser la lutte contre toutes les discriminations, ainsi que le combat pour la protection du climat et de l’environnement. »  

Le chroniqueur a longuement détaillé pourquoi le terme faisait débat et son analyse a fait réagir :  

« J’écoute régulièrement Franceinfo, une radio que j’apprécie et je souhaite néanmoins protester contre la chronique de Clément Viktorovitch sur le « wokisme ». Il s’agit normalement d’une chronique sur les techniques rhétoriques. Or, sur le « wokisme », son intervention s’est apparentée à un discours partisan, très biaisée en faveur du « wokisme », assimilé à un simple mouvement de défense des personnes subissant des discriminations. Opinion qu’il est en droit d’avoir, mais qui ne doit pas être présentée comme une évidence dans le cadre d’un exposé de rhétorique. Vos auditeurs ne méritent pas ce traitement politiquement orienté sous prétexte d’objectivité scientifique. » 

Dimanche à 11h51 dans le rendez-vous de la médiatrice nous reviendrons avec Clément Viktorovitch, sur cette chronique et nous verrons également avec lui si l’analyse rhétorique d’un propos politique n’est pas une manière de faire de la politique à travers la sémantique. Cette interview sera aussi l’occasion de rappeler l’objectif de ce décryptage quotidien du langage des personnalités politiques mis en place à la rentrée, un exercice plébiscité par les auditeurs de Franceinfo et qui trouve également son public sur Youtube où chaque vidéo « Entre les lignes » est en moyenne regardée 25 000 fois avec des pics à 100 000 vues. 

Bonne lecture.

Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France​​​​​​​