Christiane Taubira : "Je suis celle qui accepte les risques d’une investiture citoyenne"

Christiane Taubira ©AFP - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
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Christiane Taubira, candidate à l’élection présidentielle. L'ancienne Garde des Sceaux, est l'invitée du Grand entretien de France Inter.

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"En choisissant de soutenir, j’aurais choisi de consolider ces postures de fixation où chacun est persuadé que c’est aux autres de le rejoindre" estime Christiane Taubira, candidate à l’élection présidentielle. "Moi je prends des risques. Je suis celle qui accepte les risques d’une investiture citoyenne, celle qui accepte de constater à l’échelle des candidats et des partis, que l’union n’a pas été possible. Peu importe si elle a suffisamment été essayée. Le fait est qu’elle n’a pas été réalisée." Sept candidats de gauche sont sur la ligne de départ. Mais Christiane Taubira ne s'engage pas à se retirer si elle n'est pas choisie par les électeurs de la Primaire populaire.

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"Pour ma part j’ai essayé, j’ai pris quelques initiatives, explique la candidate, j’ai appelé quelques personnes cela n’a abouti à rien. J’ai pris ma responsabilité." Les inscrits à la Primaire populaire voteront entre le 27 et 30 janvier. Les inscriptions sont d'ailleurs ouvertes jusqu’à dimanche. "Je suis dans la dynamique du rassemblement"**.

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Eric Zemmour, "plus à plaindre qu'à craindre"

Sa candidature n’est pas une réponse à celle d’Éric Zemmour, "il ne m’intéresse pas" répond-t-elle. "On lui fait trop de politesse". Sa candidature n’est pas une réponse à celle d’Éric Zemmour, "il ne m’intéresse pas" répond-t-elle. "On lui fait trop de politesse". "Éric Zemmour est plus quelqu’un à plaindre qu’à craindre. C’est quelqu’un qui est travaillé par tellement de démon, obsédé par l’exclusion, qu’il en est à exclure des enfants plus vulnérables". Christiane Taubira fait référence aux propos du candidat d’extrême droite le week-end dernier, lors d'une discussion avec des enseignants acquis à sa cause à Honnecourt-sur-Escaut (Nord), Eric Zemmour a expliqué "penser qu'il faut effectivement des établissements spécialisés, sauf pour les gens légèrement handicapés évidemment".

Un réferendum sur le nucléaire

Christiane Taubira ne s'oppose pas frontalement au nucléaire. "C’est une énergie bas carbone" rappelle-t-elle, "mais pas une énergie verte pour autant". Christiane Taubira rappelle aussi qu’il y a "la question des déchets radioactifs, qui est un legs terrible laissé aux prochaines générations".

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La candidate de gauche se dit "pas favorable au nucléaire", mais reconnaît "que c’est une réponse transitionnelle à nos besoins" et qu’il "faut promouvoir les énergies renouvelables". Elle estime que "le nucléaire est un sujet sur lequel il faut introduire de la démocratie", avec notamment un référendum.

En faveur du pass vaccinal

"Le pass vaccinal ne me pose pas de problèmes" clame Christiane Taubira, deux jours après l'adoption de la nouvelle loi au Parlement. La candidate est contre le fait "que des citoyens, comme les restaurateurs, les commerçants" soient chargés "du contrôle d’identité, ça me pose un problème".

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"Ce qui me pose problème" poursuit-elle, "c’est ce que dit l’Inserm, c’est les 40% de non vaccinés qui n’ont pas accès au vaccin". Elle critique la politique de santé publique menée par le gouvernement. Un temps accusé pour son manque de clarté sur la vaccination, Christiane Taubira veut remettre les points sur les i : "Le vaccin est la réponse qui nous protège et qui permet à nos hôpitaux de fonctionner."

En faveur du pass vaccinal

Ce qui me pose problème, c’est ce que dit l’Inserm, c’est les 40% de non vaccinés qui n’ont pas accès au vaccin. La pandémie nous a montré qu’il n’y a pas de politique de santé publique.

La vaccin est la réponse qui nous protège et qui permet à nos hôpitaux de fonctionner.

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