Election présidentielle : Les élus rechignent-ils à accorder leur parrainage ?

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A quelques mois de l’élection présidentielle, trois des candidats les plus présents dans les sondages peinent encore à récolter les 500 signatures d’élus nécessaires pour participer à la course présidentielle.

Avec
  • Antoine Bristielle Chercheur en science politique, directeur de l’observatoire de l’opinion de la fondation Jean Jaurès
  • Yvan Lubraneski Maire des Molières, président des maires ruraux de l’Essonne
  • Yaël Goosz Journaliste

Pour Marine Le Pen, les candidats à la présidentielle « galèrent » à obtenir les 500 signatures requises pour rendre officielle leur candidature. Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, se retrouvant dans la même situation, décrient, comme elle, le système actuel de parrainages. Depuis 2016 en effet, la loi de 1976 exigeant à tout candidat 500 parrainages d’élus locaux, a été modifiée, rendant publique la liste d’élus parrainant un candidat. 

Aujourd’hui, seuls 34% des élus décident de parrainer un candidat, sur 42 000 maires, conseillers départementaux et régionaux, députés et sénateurs. En 2017, ils étaient 14 296 contre 17 815 en 2002. 

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La réticence des élus à parrainer un candidat vient-elle du caractère public de ce soutien ? Faut-il donc tenter de rétablir l’anonymat avant les élections, ou inciter les élus à parrainer plus ? Faudrait-il tout simplement abolir ce système, qui ne semble pas refléter les réalités électorales, ou remplacer ce système par un parrainage citoyen ? 

Avec nous pour en parler ce soir :

  • Yvan Lubraneski, maire des Molières et vice-président des maires ruraux (Essonne)
  • Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, professeur agrégé de sciences sociales, chercheur à Sciences Po Grenoble
  • Yaël Goosz, chef du service politique de France Inter

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