Je suis un très ancien auditeur de France Inter. Ma culture a été façonnée par cette station, aujourd’hui j’ai beaucoup de mal à m’y retrouver. Ainsi, pour l’actualité, du moment, le nouveau dispositif des retraites : ce dont on nous parle sans arrêt est qualifié de réforme, or la disposition principale ne concerne qu’un nouvel âge de départ et une durée de cotisation allongée. Je comprendrais que l’on parle de réforme si comme pour la première tentative on avait vainement tenté de modifier le système. Il s’agissait là d’une réforme. Dans le cas présent parler de réforme est un abus de langage.  
Ensuite, quelle est la pertinence de ces micros-trottoirs où l’on demande à des quidams s’ils sont heureux de travailler 2 ans de plus ? Sous prétexte d’égalité, vous interrogez toutes sortes d’opposants à ces nouvelles dispositions, pour un représentant du gouvernement. J’écoute régulièrement votre station, et je n’ai pas entendu une émission exhaustive sur toutes les nouvelles mesures contenues dans ce prochain texte.  
Je suis retraité et je ne suis pas favorable à cette retraite qui est proposée dans ce texte car trop cosmétique. Mon interrogation porte sur la démographie future de notre pays, je pense qu’il est indispensable de renouveler notre système. Peut-être serait-il utile de nous aider à réfléchir à un projet futur qui serait viable sans à priori idéologique. 

Force est de constater qu’Inter s’affiche ouvertement contre le gouvernement en général et contre le projet de loi sur les retraites en particulier. Loin de conserver la neutralité qu’elle devrait, la radio s’érige en opposante. Les micros-trottoirs qui ponctuent (polluent) les journaux ne laissent aucun doute sur ce fait. Certes vous allez arguer du fait que les politiques de tous bords viennent au micro d’Inter mais là je parle des « animateurs/ journalistes ». Je sais bien sûr que mon message est vain mais je reste fermement convaincu que le respect est dû à tous. 

France Inter, caisse de propagande unilatérale des opposants à la réforme.
Tout est fait pour fortifier et gonfler les manifestants.
Informations négatives et misérabilistes, qui feraient passer la France au niveau de Cuba ou du Venezuela. De même, dans la procédure parlementaire, interviews des seuls opposants de gauche ou d’extrême gauche. Les députés LFI, trotskistes, érigés en modèle de démocratie parlementaire. Il faut le faire, eux qui n’apprécient que les dictateurs populistes au parti unique….

Je regrette infiniment l’ancienne émission l’Esprit public, durant laquelle nous pouvions écouter une diversité d’opinions, avec des intervenants dont la culture était réjouissante. Actuellement à l’antenne tous les invités de cette émission sont du même bord politique, à gauche bien sûr, c’est le service public ! Entendre réciter son catéchisme de gauche par une intervenante régulière , franchement c’est très lassant. Ça manque beaucoup d’épaisseur ! Le conformisme intellectuel dans toute sa splendeur ! Merci de m’avoir lu

Je suis une fidèle auditrice de France culture. Vous rassemblez des chroniqueurs dans votre émission Esprit Public. Je vous adresse ces lignes car j’ai tenté de comprendre pourquoi je souffre autant à son écoute depuis quelques temps. Voici mon analyse : pendant que de très nombreuses personnes se mobilisent afin que leur carrière professionnelle ne dure pas deux ans de plus, vous faites commenter ce mouvement par une catégorie de professionnels très caractéristiques :
des personnes qui n’engagent que très rarement leur corps dans leur travail (ce qui préserve d’une vraie usure physique),
des personnes qui ont une marge de créativité, de maitrise de leur temps et d’autonomie dans la réalisation de leurs tâches (ce qui les préserve d’une hiérarchie et d’un management sourds et aveugles) et enfin dont le montant du salaire conduit, (étant donné les relatives bonnes conditions de leur travail) à poursuivre leur activité professionnelle au-delà de l’âge légal. Et tant mieux pour eux, s’ils souhaitent poursuivre. Mais ces personnes ne sont qu’une minorité dans l’ensemble des professionnels qui constituent le monde du travail. Celui qui fait fonctionner notre pays. Ma souffrance nait de leurs commentaires si détachés voire goguenards s’agissant du mouvement actuel contre cette réforme des retraites. C’est pourquoi je vous suggère une plus grande mixité d’opinions voire d’origine professionnelle dans le choix de vos chroniqueurs. Il vous manque des personnes directement concernées par une réforme qui restera sans effets sur ceux à qui vous donnez actuellement la parole. En ne le faisant pas, vous contribuez à cliver toujours plus notre corps social. Et vous participez à amplifier cette tendance à faire oublier la valeur « solidarité » qui va si bien avec celle de « travail ».

Je suis extrêmement déçue par le traitement de l’information sur France Inter. Alors que plus de la moitié de la France est opposée à la réforme des retraites, réforme qui fait payer le prix fort aux plus faibles, à ceux qui ont les métiers les plus difficiles, alors que de nombreuses personnes sont en grève reconductible, alors que se prépare une nouvelle journée d’action forte, France Inter consacre une très grosse couverture à l’actualité imposée par notre président de la République, à savoir les JO, un évènement plus que critiquable dans son fonctionnement (en terme écologique, en terme social – respect du droit du travail…). La stratégie de communication du président réussit à dicter les sujets traités par la rédaction. Une actualité en chasse une autre, sauf que les JO sont attendus dans 500 jours ! Le silence du gouvernement sur les retraites, l’absence de réponse à la hauteur des mobilisations, le mépris de nos classes dirigeantes sur le sujet… A quel moment le traitez-vous ? Une enseignante qui constate chaque jour la dégradation des services publics.

Il est normal qu’un journaliste asticote le responsable politique qu’il interviewe. Cependant, lorsque votre journaliste face à une maire d’arrondissement se fait carrément le porte-parole d’Anne Hidalgo, il sort de son rôle et envoie un message partisan. Il rabâche l’argument de la maire sur un ton quasi véhément, allant jusqu’à demander « est-ce que ce n’est pas au gouvernement d’assumer d’avoir provoqué cette grève ». On se pince : qu’on considère la grève comme légitime ou pas, comment peut-on dire que le gouvernement l’a « provoquée » ? C’est d’une partialité insupportable sur une chaîne du service public. Votre journaliste n’est d’ailleurs pas le seul à orienter ses interviews dans le sens des opposants à la réforme : quel journaliste de Franceinfo leur a déjà demandé pourquoi la plupart des Européens sont capables de travailler jusqu’à 65 ans et plus, et pas les Français dont la semaine de 35 heures est, à une place près, la plus courte d’Europe ? Aucun. C’est le ton qui fait la musique, et celui de France Info va trop souvent dans le sens de l’opposition au gouvernement.

Que se passe-t-il à France Inter ? Depuis janvier et le début du mouvement de protestation contre la réforme des retraites je constate que la matinale ainsi que les autres différents moments politiques de France Inter ont pour invités des femmes et hommes de droite quasi exclusivement. Combien de gens de gauche ont-ils eu accès à l’antenne chez Lea Salamé Nicolas Demorand ? Et ces gens de droite en profitent pour taper sur la gauche en général et sur les députés NUPES en particulier. Cela fait qu’on n’entend que le même son de cloche à longueur de journée sur l’antenne de France Inter. Puis arrive régulièrement le RN, comme s’il fallait contribuer à la fameuse « banalisation ». Je viens de citer France Inter mais je pourrais à priori étendre ma remarque aux autres supports du service public d’audiovisuel. Retraité, je suis de ceux, nombreux, qui ne jurent que par le service public de radio et télévision. Je suis énormément attaché à France Inter, Culture, Info, aux chaines de TV publiques. Aussi cette exclusivité d’invités de droite me met particulièrement en colère, comme si France Inter (et autres) se faisait un devoir de devenir la caisse de résonance des opinions de la droite. J’ai parlé de tout cela avec des amis en accord avec moi. C’est ce qui m’a poussé à écrire ce mail. C’est en espérant que l’on rectifie cette tendance dangereuse que je persiste à vous dire ma sympathie avec deux mots d’occitan (faciles à comprendre) : « salutacions occitanas ».

Je trouve que votre façon de traiter le sujet de la réforme des retraites est très partisane. Vous diffusez en permanence des propos de Français qui sont contre la réforme (éboueurs, retraités……) et très rarement les propos de personnes qui sont pour la réforme des retraites. Avez-vous un décompte des temps de paroles pour chacune des parties afin d’assurer la neutralité de votre radio ? Pour mémoire, 30% des Français sont pour la réforme des retraites selon les sondages.

Pourquoi France Inter donne-t-elle surtout la parole aux opposants à la réforme en occultant largement l’avis de tous ceux de nos concitoyens qui, s’ils n’applaudissent pas au projet d’allongement de la durée du travail, bien évidemment, en comprennent néanmoins la nécessité et pensent qu’il devrait être adopté ? Je ne parle pas ici du temps passé sur votre antenne à commenter une proposition aussi déplacée et irresponsable que celle d’un référendum sur cette question. La réponse ne fait aucun doute comme le fait, qu’à terme, elle ne réglerait rien. Nos voisins anglais qui ont été abusés par une proposition pareillement fondée sur des émotions plus que sur les faits, s’en mordent les doigts quelques mois après. Si la réforme est appliquée comme le croit une majorité de nos concitoyens, il ne restera après cette longue, coûteuse et navrante séquence qu’une immense déception pour tous ceux que France Inter aura contribué à entretenir dans l’illusion et le déni des réalités. La position de certains chefs de syndicats s’explique par l’impossibilité où ils sont de se couper totalement des hommes et des femmes qu’ils représentent – un nombre de personnes relativement faible au regard de la population générale – sous peine d’être disqualifiés. En revanche, on est en droit d’attendre de journalistes indépendants qu’ils aient une analyse plus complète et équilibrée de l’opinion de nos concitoyens.

La grève des éboueurs ce matin et encore ce soir aux informations a été évoquée comme si elle n’impliquait que les éboueurs de Paris. Depuis peu installée au Havre je peux vous certifier que cette grève ne se limite pas à Paris. Je trouve important et particulièrement pour ce corps de métier de ne pas réduire leur mouvement à une commune.

Pouvez-vous nous expliquer davantage qui forme la commission mixte paritaire ? députés et sénateurs de quel bord ? qui les nomme ? c’est toujours les mêmes ?

Pourquoi les journalistes relaient les politiciens sans faire d’enquête ? Il faut savoir que je cotise dans les IEG, je cotise plus qu’un sénateur 12.8% de mon salaire. Ma caisse retraite est excédentaire proche du milliard tout en reversant une partie au régime général. Un sénateur cotise pour combien de sénateurs à la retraite ? Un député cotise pour combien de députés à la retraite ? Leurs retraites sont payées par le peuple. Pour le régime général, ma femme y cotise et sur sa fiche de paie il y a une exonération de charge patronale alors qu’il y a des problèmes de financement. Son salaire brut 1950€, charge patronale 323.21 car il a une exonération de 417.50. Alors quelles caisses sont lésées ? A vous de savoir !!! Si leur réforme est si bien pourquoi ils n’y adhèrent pas ?

Les retraites non-stop sur les ondes (France Inter, Franceinfo, tous les médias) : overdose ! Je n’en peux plus d’entendre ce mono sujet. Je ne rallumerai les médias que lorsqu’on n’en parle plus que raisonnablement comme d’un sujet parmi d’autres.

J’ai entendu que si les routiers ne participaient pas énormément au mouvement social actuel, c’est parce qu’ils avaient obtenu un accord spécial avec le gouvernement leur octroyant la retraite à 60 ans. Je ne trouve pas d’info précise à ce sujet, est-ce que vous sauriez me renseigner ?

Une nouvelle fois le « service public » déclare que « LES » éboueurs sont en grève, puis « LES  » éboueurs parisiens. Combien d’éboueurs sont en grève ? Dans combien de villes ? Comment ne pas dire « DES » éboueurs ? Cette désinformation devient de la propagande