Vice-championne du monde en 2021 en Espagne, l’équipe de France n’a pas eu besoin de se soumettre aux phases de qualifications pour obtenir sa participation au Mondial IHF 2023 en fin d’année. Sa qualification a été automatique, découlant des résultats obtenus lors des championnats d’Europe 2022 (4e place). Les Bleues ont maintenu une performance impeccable, remportant les neuf rencontres disputées depuis le mois de mars dernier. En pleine confiance, la France vise cette fois-ci la plus haute marche du podium, cherchant à rééditer l’exploit réalisé en 2017 en Allemagne.

Le 26e Championnat du monde de l’IHF en 2023 aura lieu du 30 novembre au 17 décembre et sera co-organisé par le Danemark, la Norvège et la Suède. Cet événement marquera la première fois qu’une édition sera organisée conjointement par trois pays. De plus, il s’agira de la deuxième édition à accueillir 32 équipes, représentant des nations des cinq continents. Après avoir remporté la médaille d’argent en 2021 et en 2020 lors du championnat d’Europe, l’équipe de France, également championne olympique en titre, vise l’or lors du Mondial IHF 2023. Elle sera en lice contre l’Angola, l’Islande et la Slovénie, cherchant à se classer parmi les trois premières équipes du groupe D à la fin du tour préliminaire. En cas de qualification pour le tour principal, les Bleues affronteront les équipes qualifiées du groupe C, comprenant la Norvège, la Corée, le Groenland et l’Autriche. 

« C’est une compétition importante, l’équipe de France est déjà qualifiée pour les Jeux alors que pour beaucoup de nos adversaires, ce championnat du monde est la dernière opportunité d’accrocher un ticket. C’est un élément très important à prendre en compte, ce ne sera néanmoins pas une excuse pour ne pas performer au Mondial » affirme Olivier Krumbholz à quelques jours du premier match face à l’Angola.