Ne manque plus que l’officialisation, tant l’attribution de l’édition 2034 du Mondial de foot masculin à l’Arabie Saoudite paraît scellée à 99 %. L’Etat pétrolier aux ambitions gargantuesques devrait, sauf séisme de dernière minute, remporter ce qui ressemblera à une parodie de scrutin en 2024 – c’est devenu la norme au sein d’une institution qui s’accommode de moins en moins du processus démocratique – lorsque les clubs membres réunis en Congrès par la Fifa devront voter pour désigner le pays hôte.

Le faux suspense a pris fin ce mardi, avec le retrait de l’Australie, seule autre candidate sur ce créneau. La volte-face de la fédération indonésienne, qui avait un temps envisagé un dossier conjoint avec l’Australie, avant de se raviser et d’appuyer le 19 octobre la candidature saoudienne, déjà officiellement soutenue par la Confédération asiatique de football, a eu raison des intérêts australiens.

Formellement, il ne s’agit pour l’heure que de recenser les «déclarations d’intérêt» avant dépôt des dossiers complets et évaluation par la Fifa. Mais sans le moindre adversaire, et pour peu que «les exigences soient respectées», on voit mal comment Riyad ne raflera pas le pactole.

Un plan huilé et vite ficelé

Pactole que la Fifa lui offre sur un plateau : on comprend mieux ce qui apparaissait comme une curieuse manœuvre opérée par le conseil de la Fifa le 4 octobre, à l’occasion de