Mais où sont passés les tubes de l'été ?

Depuis les années 60, un tube léger accompagnait les vacances. Un tube que l’on croyait sorti de nulle part , en réalité bien réfléchi par les maisons de disques pour accompagner la saison estivale. Christophe, Mickaël Jackson ou même Daft Punk ont signé un tube de l’été. Mais ce n’est pas forcément cela que l’on retient.

Les plus présent dans nos mémoires sont ceux aux airs latino, à danser près du corps, présent davantage dans les années 90, quand des chaines de télé et les marques de boissons gazeuse y voit un filon, avec les Soca Dance et autre Macarena. Le plus gros succès reste Lambada de Kaoma. En 1989, plus de 2 millions de disques sont vendus en France grâce au matraquage publicitaire.

Mais peut à peu, ces tubes, au marketing surpuissant, ne sont plus aussi présents. Ils existent mais sous d’autres formes, notamment sur Internet. Les tubes de l’été ont suivi l’évolution d’une industrie musicale misant sur le dématérialisé. Malgré le mauvais goût de certains tubes de l’été, avons-nous perdu un repère commun ? Car un tube de l’été, c’est un souvenir, bon ou mauvais, pour chaque génération.

Avec nous pour en parler

• Sophian Fanen, journaliste musique et co-fondateur du média Les Jours, auteur de l'ouvrage Boulevard du stream : du MP3 à Deezer, la musique libérée, chez Castor Astral (2017)
• Thierry Dupin, programmateur musical à France Inter
• Olivier Kaefer, créateur de la RFM Party 80 et aujourd'hui tourneur pour "Totalement 80"
• Philippe Jakko, musicien, compositeur et chef d'orchestre, membre fondateur du groupe Nomads avec qui il sort le tube de l'été 1998, Yakalelo