Voici les principales thématiques abordées par les auditeurs dans leurs courriels envoyés du 26 avril au 2 mai 2024.
Nous publions une sélection de leurs messages ci-dessous :
 
1. Le conflit Israël Hamas

Les blocages et les manifestations dans les universités
2. La mobilisation à Sciences Po Paris
3. « De la Seine à Sciences Po », le billet de Sophia Aram
4. Abnousse Shalmani dans Les Matins de France Culture
5. "De Columbia à Sciences Po" : les invités des Matins de France Culture
6.  Le grand entretien de France Inter avec Hugo Micheron, Anne Muxel et Roger Cohen

7. Nicole Belloubet, invitée du Grand entretien de la matinale de France Inter
8. "La réforme de l'audiovisuel public" : le débat du 7/10 sur France Inter
9. La langue française
 

Cette semaine, l'essentiel des messages des auditeurs portent sur les mobilisations et blocages organisés par les étudiants en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza. Ce sujet hautement polarisant a suscité des réactions nourries. Les commentaires reflètent une très grande diversité de points de vue et illustrent la sensibilité du sujet dans l’opinion publique, ainsi que le rôle des antennes de Radio France dans sa compréhension et son traitement. 

Les auditeurs de France Inter, Franceinfo et France Culture ont, soit commenté cette actualité, soit critiqué ou approuvé les propos tenus par des chroniqueurs ou des invités sur les antennes, ou encore formulé des remarques sur le traitement éditorial.  

Commençons par les commentaires sur cette actualité : si des auditeurs saluent l'engagement de la jeunesse en faveur de la Palestine, d'autres en revanche expriment une forme de réserve, ils soutiennent le débat mais critiquent les procédés mis en œuvre. Ils estiment que les blocages des universités ne sont pas la meilleure façon de protester et que la direction de certaines institutions, notamment Sciences Po, ne remplit plus son rôle d'autorité de manière efficace. 

Sur le conflit précisément, des auditeurs affirment leur soutien inconditionnel à l'une ou l'autre des parties impliquées, d’autres expriment leur préoccupation face à l'escalade des tensions et appellent à la recherche de solutions pacifiques.    

A propos du traitement éditorial, les auditeurs s’interrogent sur la couverture de la mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po Paris. Certains soulignent que les jeunes qui ont bloqué l'institution ne représentent qu'une minorité des 14 000 étudiants de l'établissement. Ils s'interrogent donc sur l'ampleur accordée à cette information et la raison de donner une telle visibilité médiatique à des blocages organisés par quelques dizaines de militants. 

Plus globalement, les remarques posent la question de l'équilibre délicat entre la liberté d'expression des étudiants qui bloquent et le droit des autres à suivre leurs cours. Des auditeurs estiment que les voix des participants aux blocages universitaires sont prédominantes dans les reportages, qu’il est peu dit sur les étudiants juifs à Sciences Po ou encore que l’on n’entend pas suffisamment « la majorité silencieuse ». Dans leurs messages, certains regrettent que les étudiants qui organisent les blocages ne participent pas à des débats contradictoires en studio.   

Des auditeurs estiment que justifier les mobilisations en mettant en avant la campagne électorale de la France insoumise et l'influence de l'université Columbia aux Etats-Unis, est une manière de minimiser la situation à Gaza et le respect du droit international.  

Enfin, certains auditeurs remettent en question la qualification des manifestants de Columbia, Sciences Po Paris et La Sorbonne comme "pro-palestiniens", estimant qu’ils sont simplement « pacifistes », et que cela peut assimiler leur mobilisation à des positions extrêmes et antisémites. Ils appellent à la prudence dans le choix des termes, surtout dans un contexte où l'antisémitisme est une préoccupation majeure. 

Les blocages et rassemblements d'étudiants ayant pris une place prépondérante dans l’actualité cette semaine, il est intéressant de comprendre les principes éditoriaux mis en place pour traiter ces mobilisations. Demain, à 13h20 et 16h20, dans le rendez-vous de la médiatrice sur Franceinfo, Florent Guyotat, directeur adjoint de la rédaction, répondra aux questions des auditeurs afin d’expliquer la manière dont la rédaction couvre cette actualité. 


Emmanuelle Daviet
Médiatrice des antennes de Radio France

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Les blocages et les manifestations
dans les universités
 

 

Le grand entretien de France Inter

avec Hugo Micheron, Anne Muxel et Roger Cohen
 

Sur son compte Twitter Nassira El Moaddem mentionne qu’elle est présentatrice de “Parcours de combattants” sur France Inter.  
Elle a tweeté il y a un jour au sujet de la France : “ Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte.” 
Ce tweet nous vaut des messages très vifs de la part des auditeurs qui considèrent qu’elle fait partie des effectifs de France Inter. 
La direction de France Inter a tenu à leur apporter cette réponse : 

Chers auditeurs,  

Vous nous interrogez sur des propos tenus par Madame Nassira El Moaddem sur son compte Twitter récemment. Madame El Moaddem n’est ni journaliste sur France Inter, ni salariée de Radio France. Elle a collaboré à deux séries d’été pour France Inter en 2021 et 2022 : ceci précédant les propos concernés, ils ne peuvent donc nous engager. 

Pour autant, nous tenons à condamner les attaques violentes qu’elle subit ces dernières heures sur les réseaux sociaux.

Bien à vous, 

La direction de France Inter
 

Sur France Inter, Franceinfo et France Culture, la médiatrice des antennes répond à vos questions et vos réactions en compagnie d’un invité. Elle vous fait également découvrir le fonctionnement et les coulisses de la radio.
 

[PROCHAIN RENDEZ-VOUS]
 

Samedi 4 mai sur Franceinfo à 13h20 et 16h20 : "La couverture éditoriale des manifestations d'étudiants pour un cessez-le-feu à Gaza" avec Florent Guyotat, directeur adjoint de la rédaction.